Des journalistes formés: Impulser la dynamique de communication pour réduire les risques de catastrophes

Le ministre de la sécurité (au micro) à l'ouverture des travaux.

Une centaine de journalistes (secteurs public et privé) ont bouclé mardi à Lomé, toute une journée de formation visant à les impliquer davantage dans le processus de prévention, d’alerte et de gestion des crises de catastrophes au Togo.

La rencontre est organisée par le ministère de la sécurité et de la protection civile, à travers l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Des journalistes de l’intérieur du pays, ainsi que des responsables de communication des confessions religieuses et des chefs traditionnels, seront également soumis au même exercice.

Ce mardi, les travaux se sont déroulés dans un grand hôtel de la capitale togolaise, après l’ouverture officielle présidée par le général Damehame Yark (ministre de la sécurité et de la protection civile), en présence de ses collègues André Johnson (environnement) et Guy Madjé Lorenzo (Communication).

Le Colonel Yoma Baka (Directeur de l’Agence nationale de la protection civile), des chefs traditionnels, des représentants de la Croix Rouge, de l’action sociale et de plusieurs institutions étaient aussi présents.

Selon le ministre en charge de la sécurité, cette rencontre permettra d’impulser la dynamique de communication pour la réduction des risques de catastrophes.

Elle sera également l’occasion pour participants de s’approprier le système d’Alerte précoce (SAP) en tant qu’acteurs importants d’information, d’éducation et de communication, afin de réduire les effets des catastrophes sur les populations.

« La thématique de réduction de risques de catastrophes est au cœur des préoccupations mondiales en matière de développement car, une catastrophe naturelle peut anéantir, en quelques instants, des efforts d’années de progrès. Ces dernières décennies, outre, les pertes en vies humaines, les catastrophes ont affecté plusieurs millions de personnes et occasionné des pertes économiques évaluées à plusieurs centaines de milliards de dollars à travers le monde », a-t-il souligné.

« Le gouvernement espère compter sur l’activité, l’expertise et l’expérience de vous, journalistes et professionnels de médias pour relayer l’information avec promptitude et efficacité dans le sens de la protection des communautés vulnérables face aux risques de catastrophes », a-t-il lancé devant ces journalistes en formation.

Des informations justes et de sources sûres

Le ministre de la sécurité a émis le vœu d’une collaboration empreinte de sérieux et d’objectivité entre les journalistes et l’ANPC, afin « d’éviter les improvisations » dans la gestion des éventuels catastrophes.

C’est une initiative, a poursuivi le général Yark Damehame, « permettra aux journalistes et aux médias de disposer d’informations justes de source sûre et vérifiables pour alimenter leurs écrits, informer et alerter à temps, la population sur les crises et les autres inondations au Togo ».

Il a surtout invité les journalistes impliqués à cette cause, à « jouer parfaitement leur rôle de relais d’informations avec professionnalisme et le respect de la déontologie qui caractérise le métier de journaliste ».

Les participants à cette formation ont bénéficié d’une présentation sur l’ANPC (son organisation et ses objectifs). La journée a été marquée par une série de communications, suivies de débats sur plusieurs thématiques : le cadre d’action de Sendaï pour la réduction des risques de catastrophe, la coordination de la gestion des situations d’urgence au Togo, le système national d’alerte précoce aux inondations, la collaboration des services hydrologiques et météorologiques pour la prévention des inondations au Togo.

Répartis en plusieurs groupes de travail, ces professionnels des médias ont aussi réfléchi sur les rôles et responsabilités des journalistes et médias avant, pendant et après une situation d’urgence. La journée a été clôturée par une synthèse de la rencontre. FIN

Ambroisine MEMEDE