Crise/ Manifestation: Des milliers de togolais encore dans les rues à l’appel de la coalition de l’opposition

Des milliers de togolais ont marché mercredi à Lomé, à l’appel de la coalition de l’opposition qui manifeste depuis plus de quatre mois contre le pouvoir en place, a constaté l’Agence Savoir News.

Partis des trois points de rassemblements traditionnels de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, les manifestants ont sillonné des artères de la capitale togolaise, avant de chuter à Déckon (pour un petit meeting) au lieu de la plage en face de l’hôtel Sancta Maria.

Certains manifestants ont attendu des heures devant l’hôtel Sancta Maria, avant de se disperser.

Pas d’annonce pour cette première journée. Les manifestations vont se poursuivre jeudi et samedi.

Par ailleurs, la coalition appelle les populations à une « journée de vacarme » vendredi de 13H à 14H, en tapant des casseroles ou tout objet pouvant faire du bruit.

« La mobilisation continue », a martelé devant un journaliste de l’Agence Savoir News Jean Pierre Fabre (Chef de file de l’opposition).

« Les populations ont compris que sans la mobilisation, elles ne peuvent rien obtenir », a-t-il indiqué.

Concernant le dialogue, le chef de file de l’opposition a lancé : « les mesures d’apaisement ont été enclenchées. Nous attendons que ces mesures se poursuivent et s’achèvent, avant le démarrage des travaux préparatoires ».

Annoncé depuis début novembre, ce dialogue peine à démarrer. Outre les mesures d’apaisement exigées par l’opposition, les deux parties sont à couteau tiré sur la présence ou non d’un médiateur à ces discussions.

La coalition de l’opposition qui manifeste depuis août dernier, exige
notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.

Ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition réclame également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé. FIN

Junior AUREL

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