Crise/ Comité de suivi : Plusieurs sujets pour cette première journée, poursuite des travaux mardi

La première rencontre du comité de suivi de la feuille de route de la Cédéao s’est déroulée ce lundi à Lomé, séance au cours de laquelle plusieurs sujets ont été abordés.

Composé des représentants des facilitateurs et de la commission de la Cédéao, ce comité a rencontré les représentants de la coalition de l’opposition, du parti au pouvoir et du gouvernement.

« Le président de la commission de la Cédéao et le représentant du facilitateur ghanéen nous ont expliqués ce qui a été fait depuis notre dernière rencontre. Il a été question du recrutement d’experts électoraux, experts en droit constitutionnel, experts en observation électorale, experts en audit de fichier électoral », a confié Jean Pierre Fabre (chef de file de l’opposition).

« La question de la Céni a été évoquée. Ils ont répondu qu’il s’agit d’une question importante qui va trouver une solution auprès des facilitateurs eux-mêmes (les présidents ghanéen et guinéen) », a-t-il ajouté, précisant que les travaux vont se poursuivre mardi.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) — boudée par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition — a repris ses activités au lendemain de la publication de cette feuille de route. La coalition exige sa recomposition.

A l’ouverture des travaux, Jean-Claude Kassi Brou (président de la Commission de la Cédéao) a planté le décor, soulignant qu’il s’agit d’une rencontre visant à « faire l’évaluation au niveau de la mise en œuvre de cette feuille de route pour faire avancer le processus et apporter des solutions qui seront nécessaires dans ce sens ».

« Nous savons que les togolais et togolaises de toutes catégories socio-professionnelles, ainsi que la région ouest-africaine attendent que ces assises permettent de faire avancer l’ensemble des réformes, afin de consolider la démocratie et l’État de droit pour permettre l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles et de maintenir l’harmonie et la cohésion entre les différentes composantes de la société togolaise », a-t-il précisé. FIN

Junior AUREL