La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a appelé à de nouvelles manifestations les 29, 30 novembre et le 2 décembre à Lomé et dans d’autres villes du pays, a appris samedi l’Agence Savoir News auprès dudit regroupement.
Mêmes exigences : le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Les 14 partis politiques réclament également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Dans un communiqué rendu public, ces formations politiques « condamnent fermement les propos irresponsables, haineux et va-t-en-guerre du Chef de l’Etat devant les bérets rouges au camp de Témédja, le 10 Novembre 2017 ».
Ils réclament une « enquête indépendante pour situer les responsabilités dans massacres de populations » lors des manifestations.
Des tractations sont menées ces derniers pour l’amorce d’un dialogue. Des leaders de la coalition ont été reçus à deux reprises cette semaine à Pari par le président guinéen et président en exercice de l’Union africaine Alpha Condé.
Les anciens ministres François Boko et Pascal Bodjona ont été reçus par Nana Akufo-Addo (président ghanéen et médiateur désigné par ses pairs de la sous-région).
De son côté, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé était à Abidjan et à Abuja (lundi et mardi) où il a rencontré ses homologues ivoirien et nigérian.
Pour l’instant, aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de ce dialogue.
Précisons que la communauté internationale (notamment les Etats-Unis, la France, la Francophonie, la Cédéao et l’Union africaine) a appelé à plusieurs reprises, le pouvoir et l’opposition à se retrouver autour d’une table.
La Délégation de l’Union européenne, la Coordination du Système des Nations Unies et les Ambassades d’Allemagne, de France, et des Etats-Unis d’Amérique au Togo ont aussi « encouragé » toutes les parties concernées « à reprendre le dialogue pour sortir de la crise actuelle ». FIN
Edem Etonam EKUE
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