Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara solennellement investi président

Alassane Ouattara a été solennellement investi mardi à Abidjan président de la Côte d’Ivoire pour un mandat de cinq ans, en présence de plusieurs dirigeants africains, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, je jure solennellement sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré M. Ouattara la main droite levée, devant les membres du Conseil constitutionnel.

« Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur de la loi si je trahis mon serment », a poursuivi M. Ouattara, 73 ans, vêtu d’un costume sombre.

La prestation de serment s’est déroulée en présence des présidents sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des
États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ainsi que du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire.

Cette cérémonie intervient au lendemain de la validation par le Conseil constitutionnel de la réélection du sortant Alassane Ouattara dès le premier tour de la présidentielle du 25 octobre avec 83,66% des suffrages.

« M. Alassane Ouattara a recueilli 2.618.229 voix réalisant ainsi un score de 83,66% supérieur à la majorité absolue » pour « 3.129.742 suffrages exprimés, fixant ainsi la majorité absolue à 1.564.872 voix », a déclaré Mamadou Koné, président du Conseil constitutionnel.

Le Conseil a validé les chiffres annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI), soit 6.301.189 inscrits, 3.129.742 suffrages exprimés et un taux de participation de 52,86%.

M. Ouattara a devancé Pascal Affi N’Guessan (9,29%), candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), fondé par Laurent Gbagbo. Une partie du FPI avait appelé au boycott par loyauté à l’ancien président ivoirien, qui attend son procès à la Cour pénale internationale (CPI).

SOURCE : AFP