Contractualisation et cahier de charges : Des transformateurs formés à Lomé

Les participants à la formation

Une dizaine de responsables d’unités de transformation agroalimentaire locales ont été formés vendredi à Lomé par OADEL, sur la contractualisation et la définition d’un cahier de charges et la négociation, a constaté une journaliste de Savoir News.

Cette formation vise à assurer un approvisionnement stable, régulier et durable de produits alimentaires locaux transformés et conditionnés (PALTC) au restaurant universitaire de Lomé.

Initiée par de l’Organisation pour l’alimentation et le développement local (OADEL), elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé « Promotion des produits locaux à travers la restauration sur les marchés de masse et institutionnels » (PARMI).

Cette formation fait suite à une étude réalisée par l’ONG, sur les ingrédients utilisés par l’Université de Lomé dans la préparation des mets servis par ledit restaurant.

« L’OADEL a réalisé une étude sur le circuit d’approvisionnement du restaurant universitaire de Lomé. Cette étude a permis de voir les ingrédients que le restaurant intègre dans la préparation de ses mets. L’étude a révélé que certains des ingrédients utilisés sont des produits importés », a expliqué Atsou Kegloh (coordonnateur du projet PARMI).

« Et c’est pour mettre à la disposition de l’Université de Lomé une source d’approvisionnement en PALTC, que ces responsables ont été formés sur la contractualisation et la définition de cahier de charges, qui regroupent certaines exigences des clients pour accepter leurs produits. Cet appui permettra aux transformateurs, de faire le lien entre le contrat et les cahiers de charges », a-t-il précisé.

« Dans notre formation, nous avons utilisé le Codex alimentarius qui définit les cahiers de charges à remplir vis-à-vis de chaque produit : les descriptifs, les significations techniques, les emballages qu’il faut et quelles sont les analyses à réaliser pour que le produit réponde à des spécifications techniques qu’il faut pour que le produit soit de qualité », a souligné Martin Aziato (Ingénieur agroalimentaire à l’ITRA).

Selon Ismaël Tanko (Directeur général de Tanko Foods), l’atelier leur a permis d’apprendre sur le Codex alimentarius qui est différent des normes HACCP qu’ils utilisent à Tanko.

« La formation nous a également permis de voir comment nous en tant qu’entrepreneur, nous faisons de bons contrats avec nos fournisseurs, nos clients, nos employés, nos partenaires », a-t-il apprécié.

« C’est une formation édifiante qui vient renforcer ce que nous faisons déjà. Dans le domaine agroalimentaire, on ne finit jamais d’apprendre. Nous avons également profité d’un partage d’expériences », a renchéri Hortense Assaba (Promotrice des fromages FETA). FIN

Ambroisine MEMEDE

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