Compétition Bobobo : Les groupes N’Tifafa Bobobo et Kékéli Bobobo en finale

Le groupe N’Tifafa Bobobo d’Agou-Kébo Agblodome

Les groupes N’Tifafa Bobobo d’Agou-Kébo Agblodome et Kékéli Bobobo d’Avétonou ont été qualifiés pour la finale de la première édition de la compétition Bobobo, au terme des deux demi-finales vendredi sur le terrain de Kpodzi à Kpalimé, (localité située à environ 120 km au nord de Lomé).

Le groupe N’Tifafa Bobobo a vaincu en première demi-finale, le groupe Novissi Bobobo d’Agomé-Kpodzi, alors qu’en seconde demi-finale, le groupe Kékéli Bobobo a gagné le groupe Kékéli Bobobo d’Agou Kébo-Toé au terme de leurs prestations.

Pour cette demi-finale, le jury a eu du mal à départager les quatre groupes, parce que chacun à fait montre de ce dont il est capable.

Ils ont rivalisé d’ardeur par leur déhanchement, le mouvement du corps, le rythme des tambours et des tam-tams qui donnait aux spectateurs cette envie sur le podium pour danser.

Chaque groupe a démontré son talent, son savoir-faire en matière de danse et de percussion, tout ceci pour valoriser cette danse qui fait la fierté du peuple EWE des monts Kloto, Agou, Danyi et de Kpélé. Le jury a dû recourir aux critères définis au préalable pour départager les quatre groupes.

Le groupe Kékéli Bobobo d’Avétonou

Ces demi-finales se sont déroulées en présence du coordonnateur de la compétition, Me Attoh-Mensah Sylvain, des garants des us et coutumes et une grande foule de curieux et de spectateurs.

Rappelons que cette compétition de bobobo est initiée par le Cercle d’Initiatives Citoyennes pour le Challenge et le Changement en Afrique (CICCA), en partenariat avec l’Observatoire Panafricain du Leadership Féminin (OPALEF), du Comité Villageois de Développement et une association des ressortissants de la localité.

Prévue du 20 au 27 novembre, la compétition regroupe 10 groupes identifiés et sélectionnés dans les préfectures d’Agou et de Kloto. Elle est parrainée par le ministère de la Culture et du Tourisme.

L’objectif est de faire de la danse «Bobobo», un des piliers sur lesquels les filles et fils d’Agou et de Kloto sauront s’appuyer pour consolider leur cohésion sociale et mieux encore se lancer dans les projets de développement de leur milieu.

Cette compétition est non seulement un carrefour de rencontre, de brassage, de solidarité culturelle réels et durables, mais aussi un cadre de valorisation de l’esprit de compétition pour induire un changement qualificatif dans les créations artistiques et culturelles dans le pays. FIN

De Kpalimé, Peter P. Maglé