Célébration en différé de la journée mondiale de la santé mentale : Handicap International a outillé les professionnels des médias

Vue partielle des participants à cette formation

Quelques 25 professionnels des médias (public et privé) ont été outillés du 28 au 30 octobre à Lomé, sur la santé mentale et le handicap, initiative de Handicap International avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD).

Cette formation vise notamment à intéresser ces journalistes togolais non seulement sur la thématique de la santé mentale et du handicap, mais surtout à les inciter à réaliser de manière périodique des productions et articles sur ces deux thématiques.

Il a été constaté que dans les médias togolais, il manque de sujets concernant la santé mentale. Ceux qui en parlent par moments, le font sans grande maîtrise du sujet, a relevé Georges Attati (chef programme à Handicap International).

Plusieurs thématiques ont meublé ce conclave: la définition de la santé mentale et de la maladie mentale, les acteurs et leurs rôles en santé mentale, les dispositions légales relatives à la santé mentale, les perceptions de la population et le recours aux soins inappropriés, les causes des troubles mentaux.

Les participants en pleine séance de travail

Les échanges ont aussi porté sur la discrimination fondée sur le handicap, le mécanisme national de protection des droits des personnes handicapées, les lignes directives sur la production de l’information sur les médias et le traitement de la problématique du handicap et de la santé mentale.

« La santé mentale est un enjeu mondial, parce que l’OMS estime que le quart de la population mondiale souffre d’une maladie mentale et tout le monde peut souffrir d’une maladie mentale au cours de sa vie. En Afrique, on constate que les gens ont une mauvaise interprétation de la maladie mentale qu’on identifie à la sorcellerie, l’envoûtement, la possession démoniaque etc… », a précisé Dr Saliou Salifou (médecin chef de l’hôpital psychiatrique de Zébé).

« Il faut qu’on comprenne aujourd’hui, que la maladie mentale n’est pas une fatalité, mais une maladie qui peut être traitée comme toutes les autres maladies, si on se dirige vers les structures de prise en charge psychiatrique », a-t-il ajouté. FIN

Chrystelle MENSAH

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