Cédéao/Sommet des chefs d’État par visioconférence : Plusieurs sujets au menu dont la situation au Mali

Faure Gnassingbé, lors de la rencontre

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé prend part ce samedi à la 58ème session ordinaire de la conférence des chefs d’états et de gouvernement de Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), rencontre qui se tient par visioconférence.

« Cette session m’offre l’occasion d’échanger avec mes pairs sur la situation sécuritaire dans notre sous-région notamment au Mali, le programme de la monnaie unique, et l’état de la mise en œuvre de la ZLECAF dans l’espace communautaire », a déclaré le président togolais sur sa page facebook.

Au programme de ce sommet de haut niveau : la situation politique, économique et sécuritaire de la zone sous-régionale.

Les dirigeants ouest-africains examineront le rapport annuel 2020 de la commission, le rapport de la 45e session ordinaire du Conseil de médiation, le rapport de la 85e session ordinaire du Conseil des ministres de l’instance sous-régionale et le programme de la monnaie unique, ainsi que et l’état de la mise en œuvre de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) au sein de la Communauté.

Faure Gnassingbé et ses pairs plancheront surtout sur la situation au Mali.

Le président et le vice-président de transition au Mali, Bah Ndaw (retraité de l’armée) et le colonel Assimi Goïta (chef de la junte), ont prêté serment le 25 septembre.

Cette investiture marque normalement le début d’une période de transition d’une durée maximale de 18 mois préparant des élections générales et le retour des civils à la tête du pays.

Le 31 décembre dernier, Bah Ndaw s’est porté garant d’un retour des civils au pouvoir.

Dans son message aux Maliens à l’occasion de la nouvelle année, ce dernier avait déclaré que « l’essence de la Transition (résidait) dans la préparation et la tenue d’élections incontestablement propres » et « tenues à date ».

« Je suis l’ultime garant du processus électoral. Je le dis clairement: personne ne prendra le processus en otage, mais en retour, personne ne doit en être exclu », avait-il martelé. FIN

Chrystelle MENSAH/Rédaction

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