Campagne agricole: Le ministre Bataka dans la parcelle de Koffi Batcha à Morachika (Nord)

Le ministre donnant des conseils à Koffi Batcha

Koutéra Bataka (ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique) a visité mardi à Morachika (Kéran/Nord) la parcelle de Koffi Batcha, producteur de coton, de maïs et de Soja.

Cette descente de terrain s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne agricole 2020 -2021.

Batcha possède 22 ha de coton, 10 ha de maïs et 9 ha de soja. Il emploie plus de 50 ouvriers agricoles sur ses parcelles.

Ce jeune producteur a embrassé le secteur agricole depuis 2010, et il s’est surtout accroché à la production du coton, une filière qu’il aime bien.

Par le travail bien fait et sa détermination, il a pu obtenir deux tracteurs, grâce au Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) et à la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC).

Avec la disponibilité des intrants, les tracteurs et l’accompagnement des services de l’ICAT pour le respect des itinéraires des techniques agricoles,  le jeune champion projette après le paiement de ses dettes, s’octroyer un véhicule pour la logistique pour le compte de cette année.

« Dans le cadre du suivi de la campagne agricole, nous nous sommes rendus à Morachika (à l’ouest de Kéran) pour suivre la parcelle de Batcha Koffi qui lors de la préparation de la campagne, s’était engagé à faire 20 ha de coton. Et nous sommes heureux de voir qu’il a dépassé son objectif »,  s’est réjoui M. Bataka.

Koffi Batcha dans son champ

Le ministre a invité  les autres jeunes à suivre l’exemple de M. Batcha qui avec ses exploits, a émerveillé les autorités.

Rappelons que le gouvernement, s’est engagé à aider les producteurs pour qu’ils ne rebasculent pas dans l’extrême pauvreté en leur donnant l’accompagnement et le soutient, afin qu’ils puissent produire en quantité et en qualité pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle surtout avec cette pandémie de Covid-19.

Les autorités togolaises ont lancé récemment, le programme de soutien aux producteurs pour l’accès aux intrants : semences, fertilisants, engrais, et les travaux de mécanisation appelé  » Yolim ».

« Yolim » a été mis en place en collaboration avec le ministère chargé de l’économie numérique.

Ainsi, 94 agrégateurs ont été enregistrés avec près de 280.500 agriculteurs agrégés. De ces agrégateurs, 17 ont pu obtenir à ce jour une attestation de capacité financière. FIN

Abbée DJAGLO