Burkina : Les journalistes à la 6è édition du FILEP exigent la « libération immédiate » des « otages »

Les journalistes à la sixième édition du Festival de la Liberté d’Expression et de Presse (FILEP) — qui a démarré ce mercredi dans la capitale burkinabè — ont exigé la « libération immédiate » du président intérimaire et du Premier ministre du Burkina Faso, retenus par des militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

« Nous journalistes venus assister au FILEP, lançons un appel au respect du calendrier électoral et exigeons la libération immédiate du Président de la Transition, du Premier Ministre et des ministres pris en otage », ont-ils souligné.

« Le dialogue et la concertation doivent prévaloir pour trouver une issue à toute crise au Burkina », ont-ils précisé, appelant à la mise en place d’un « comité international de soutien au peuple Burkina ».

Cet après-midi, des éléments du RSP, la garde prétorienne de l’ex-président Blaise Compaoré, ont fait irruption au palais présidentiel en plein Conseil des ministres et retiennent depuis, contre leur gré, le président de la transition Michel Kafando, son Premier ministre Isaac Zida et au moins deux ministres.
L’ONU, l’UA et Cédéao ont tous condamné cet acte et exigé la libération des otages.

Rappelons que la 6è édition du FILEP est placée sous le thème: « Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ? ».

Le FILEP est l’un des rares espaces publics inter-africains qui réunit régulièrement défenseurs des droits humains, hommes de médias, universitaires et autres personnalités africaines et d’ailleurs, autour de l’impérieuse nécessité de libérer la parole et les esprits. FIN

De notre envoyé spécial à Ouagadougou, Crédo TETTEH

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