Burkina: Des dizaines de « terroristes neutralisés » en six jours

Des dizaines de « terroristes » ont été « neutralisés » entre le 28 décembre et le 2 janvier lors de diverses opérations militaires dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé lundi l’état-major des armées.

Le 2 janvier, des détachements des Forces de défense et de sécurité (FDS), « appuyés par l’armée de l’air, ont conduit une action offensive qui a permis de démanteler une base terroriste dans la localité de Tiebata » dans la région des Cascades, a indiqué l’état-major lors d’un point de la situation hebdomadaire de ses opérations anti-jihadistes.

Une « dizaine de terroristes » ont été « neutralisés » et « de l’armement, des moyens roulants, des moyens de communication, des vivres, du carburant, des produits prohibés, et divers autres matériels ont été saisis ou détruits », précise l’armée qui assure n’avoir enregistré aucune perte.

Le 1er janvier, « les unités de l’armée de terre et de la Gendarmerie nationale de Gomboro ont mis en échec l’attaque de leur base par des individus armés », selon l’état-major qui affirme qu’un « bilan actualisé fait état de 30 terroristes abattus » et « 13 militaires blessés ».

Un précédent bilan officiel communiqué dimanche faisait état de 11 militaires blessés et de 29 terroristes tués lors de cette attaque.

Le 30 décembre, ce sont « une vingtaine de terroristes » qui « ont été neutralisés dans la localité de Yattakou » dans la région du Sahel, « suite à une action offensive conduite par des unités militaires ».

Par ailleurs, selon l’armée, le 28 décembre, « une action coordonnée » entre l’armée burkinabè et les forces aériennes de l’opération française Barkhane, a permis d’intercepter une colonne de terroristes dans la zone de Diguel, toujours dans la région du Sahel.

« Une vingtaine de terroristes ont été neutralisés. De l’armement, des moyens roulants et des moyens de communication ont également été détruits », selon l’armée.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, proches du Mali et du Niger, pays également confrontés aux opérations de groupes jihadistes armés.

SOURCE : AFP