Bureau régional du RéNAAT : N’Tsakpe Dodzi élu pour trois ans

N’Tsakpé Dodzi, de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement a été porté à la tête du bureau régional du Réseau National des Acteurs de l’Agroécologie du Togo (RéNAAT) des plateaux, d’un bureau de cinq membres pour un mandat de trois ans renouvelable, au terme d’une rencontre de deux jours a regroupé les membres du réseau du Togo, les 21 et 22 mars à Volévo, banlieue sud de la ville de Kpalimé (120 Km à l’ouest de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Initiée par le bureau national du RéNAAT, la rencontre financée par « l’Association Terre et Humanisme pratique écologique et Solidarité Internationale ». Elle a été précédée la veille par la révision des statuts qui sera adaptée à chaque région.

Ce réseau régional sera un cadre d’échange et de concertation entre tous les acteurs de l’agroécologie et de l’agriculture biologique de la région des plateaux à savoir les producteurs, les transformateurs, les consommateurs, les exportateurs, les structures porteuses, d’appui, d’encadrement et de recherches.

Il s’agira pour ce réseau, de promouvoir l’agroécologie ainsi que l’agriculture biologique et d’améliorer la communication et la liaison entre les divers acteurs du domaine, de contribuer au développement des technologies et au renforcement des capacités des acteurs de l’agroécologie et de l’agriculture biologique par le biais de la formation sur la conception, la planification, la prise de décision et la mise en œuvre des programme et projets d’agroécologie et d’agriculture biologique.

Le bureau régional du RéNAAT aura pour missions, de faire connaitre les avantages de l’agroécologie et de l’agriculture biologique aux producteurs, aux transformateurs, exportateurs, consommateurs, au public, aux décideurs ainsi qu’aux agences de financement, en vue de susciter un véritable soutien à la promotion de l’agroécologie et de l’agriculture biologique.

Selon Jacques Nametougouli (le président national du RéNAAT), le réseau a pris ses premières racines depuis 2013. La rencontre visait réviser les statuts et de mettre sur pied un bureau régional, et permettre ainsi aux membres, de se formaliser au niveau de leurs structures afin d’être en règles avec les formalités administratives.

De son côté, Alassan Kpéziwezou (expert en filière anacarde) a invité les membres au travail et à la sérénité, leur rappelant que RéNAAT ne doit pas être leur objectif final, qu’ils doivent aller au-delà pour l’atteinte de bons résultats.

« Ce n’est que par nos actions qu’on pourra mieux nous connaitre », a indiqué Alassan, avant d’inviter chaque membre à obtenir le récépissé de sa structure si ce n’est pas encore fait afin de mieux se faire connaitre et apprendre des autres.

  1. Gustave Bakoundou de l’association Label d’Or a de son côté, dissipé l’amalgame entre les termes agroécologie et l’agriculture biologique, précisant que c’est une question de terminologie et que c’est une même définition et que les deux termes ont un objectif final, celui de la promotion d’une culture qui exclut le recourt à l’usage de la plupart des produits chimiques de synthèse utilisés notamment par l’agriculture industrielle et intensive.

Le conseiller du RéNAAT, M. Joh K. Vilsboc, s’est réjoui de l’engagement et de l’enthousiasme des membres du bureau régional à vouloir faire quelque chose pour la promotion de l’agroécologie et l’agriculture biologique. Il a souligné que la chose la plus importante dans toute organisation, c’est l’humilité et l’unité et d’être toujours le serviteur de tout le monde. « Selon moi, si vous voulez faire un bon travail, faites-le en tant que serviteur des autres » a déclaré M. Vilsboc.

 

Quant à N’Tsakpé Dodzi (président élu du RéNAAT plateaux), il a rassuré les membres l’engagement de son bureau à œuvrer pour la bonne marche de leur structure et qu’à travers l’expertise des uns et des autres, surtout de ceux qui ont des expériences en agroécologie, ils pourront booster le réseau, au niveau de la région des plateaux pour la promotion de l’agroécologie et de l’agriculture biologique. Il entend également dénicher d’autres structures œuvrant dans l’agroécologie et dans l’agriculture biologique pour la promotion de cette culture dans la région. FIN

 

Bolassi ATCHINAKLE