Booster l’économie africaine: Des acteurs en développement économique à Lomé pour plancher sur les nouvelles modèles dont le système asiatique

Des acteurs en développement économique du Togo et d’autres pays ont entamé ce mercredi, un conclave de deux jours à Lomé, rencontre au cours de laquelle ils plancheront sur les nouvelles modèles de développement qui marchent dont le système asiatique, afin de booster l’économie africaine, a constaté l’Agence Savoir News.

Placée sous le thème: « le renouvellement des paradigmes du développement », cette rencontre est organisée par le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT) dont les activités ont été lancées ce mercredi.

Initié par le gouvernement togolais avec l’appui de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), le CADERDT a pour objectif de renforcer les capacités pour la formulation, l’analyse et la mise en œuvre de la politique nationale de développement en vue de promouvoir une croissance économique inclusive et durable.

La rencontre a été ouverte par le ministre de la planification Mawussi Djossou Sèmodji en présence de ses collègues Octave Nicoué Broomh de l’enseignement, Mmes Dédé Ahoéfa Ekoué de l’environnement et Bernadette Legzim-Balouki.

Selon le Professeur Kako Nubukpo, directeur exécutif du CARDERDT, les économies africaines sont dans un moment clé de leur histoire. Elles ont du mal à faire le saut qualitatif qui pourrait leur permettre d’impulser le processus de développement de nos nations.

« Le CARDERDT a voulu poser explicitement ce problème, celui des paradigmes du développement, c’est-à-dire les bases à partir desquelles nous essayons de construire nos économies. Il faut s’inspirer des modèles qui marchent, notamment le modèle Asiatique. Donc l’objectif du présent séminaire, c’est d’échanger sur ces nouvelles voies de développement et voir comment l’Afrique pourrait s’inspirer des modèles qui marchent, afin d’impulser elle-même le processus de croissance et de développement », a-t-il souligné.

« Il est impératif, après des décennies d’ajustement structurel, de renouer avec un discours positif sur la nécessité d’obtenir durablement une croissance forte et partagée, gage de développement et de progrès social pour le continent africain. Nous devons faire du renforcement des capacités et des progrès de la recherche, un outil important de croissance et de développement au service du redressement des notre pays », a ajouté Professeur Kako Nubukpo.

Pour le ministre de la planification, les modèles économiques qui ont fait leurs preuves, il y a quelques années, se révèlent aujourd’hui impuissants face aux défis de développement des pays : « raison pour laquelle les gouvernants ont préféré recommander des ajustements, lorsque les dysfonctionnements et les déséquilibres sont devenus trop patents ».

« Ce dont notre pays a besoin, c’est une confiance renouvelée dans la raison et dans le progrès. Il faut un effort commun pour construire des outils consensuels et faire précéder l’élaboration de ces outils par une réflexion méthodologique critique propre à tirer le meilleur parti des expériences et réussites des uns et des autres », a souligné Mawussi Djossou Sèmodji.

Ce dernier a invité les participants à une aspiration commune du bien-être et de prospérité pour les populations: « Ainsi, nous pourrons bénéficier au maximum de votre science et des fruits de vos laborieuses investigations pour le développement de notre pays », a précisé le ministre. FIN

Nicolas KOFFIGAN

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