Des formateurs issus des organisations professionnelles des filières Anacardes et Karité des régions maritime et des plateaux et de l’administration du commerce et d’industrie, participent depuis mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) à un atelier de trois jours sur les bonnes pratiques de transformation, de conditionnement, d’emballage, d’étiquetage des produits agroalimentaires et les exigences des normes ISO 22000 et HACCP, a constaté le correspondant de l’agence Savoir News.
Organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale (MCICL), cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Durabilité et de Renforcement des capacités commerciales de l’Anacarde et de Karité (PRODAK).
Il s’agit d’outiller les transformateurs des filières ciblées et de leur apporter un appui-conseil, en matière de production, d’hygiène, et de sécurité alimentaire grâce au soutien technique et financier du programme Cadre Intégré Renforcé (CIR).
Il sera question pour les organisateurs, de renforcer les capacités organisationnelles et techniques des acteurs des filières anacarde, karité et soja pour plus de compétitivité et d’amélioration de leurs chiffres d’affaires, de les former sur l’éthique, la qualité ainsi que sur les normes ISO 22000 et HACCP et leurs exigences dans le secteur agroalimentaire.
Ils seront aussi imprégnés des techniques modernes de conditionnement et de stockage des produits agroalimentaires ; sur la gestion des emballages et l’étiquetage des produits agroalimentaires.
Selon Michel Tchepan (représentant le ministre du Commerce), l’anacarde et du karité sont des filières à fort potentiel de croissance d’exportation et il est important que les acteurs de la transformation au sein de ces filières s’ajustent aux modifications des réglementations commerciales en termes de normes de qualité applicables sur les différents marchés, afin de satisfaire les exigences des consommateurs.
« La compétitivité au sein des filières requiert de bonnes stratégies d’approvisionnement, des techniques modernes de conservation, de conditionnement, d’emballage, d’étiquetage et de vente des produits transformés, destinés à la consommation locale ou à l’exportation. La bonne maîtrise de ces enjeux et la mise en application des outils permettront d’améliorer la qualité et la compétitivité de leurs produits et leur écoulement rapide sur les différents marchés », a-t-il souligné.
Pour Sogoyou Békéyi (secrétaire général de la préfecture de Kloto), les produits agroalimentaires doivent être compétitifs sur les marchés et surtout le marché international : « cette formation est nécessaire pour une amélioration des pratiques actuelles ».
Il a exhorté les participants à suivre avec grand intérêt les travaux de cet atelier, afin d’être outillés et prêts à affronter les exigences de tous les marchés. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction
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