Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) était face à la presse le jeudi 18 décembre 2025 à Lomé, rencontre au cours de laquelle, il a dressé le bilan des activités menées en 2025 (étape VIII) et celui de 10 années au service des victimes des troubles sociopolitiques au Togo.
En 2025, 2.838 victimes ont été indemnisées à hauteur de 1.347.150.000 FCFA, 329.664.430 F.CFA pour les réparations communautaires,133.104.231 F.CFA pour les réparations mémorielles et 52.437/000 FCFA pour les bourses d’études aux orphelins. 5 sessions d’indemnisations ont été organisées en 2025 contre 9 sessions en 2024.
Pour cette huitième étape, le taux global de satisfaction exprimé par les victimes s’établit à 99,65%.
« C’est toujours positif au HCRRUN, notamment le bilan de cette année est très important pour nous parce que nous complétons la huitième année d’exercice effectif de nos activités et comptons les 10 ans d’existence de notre équipe HCRRUN. Le bilan est très positif. Encore une fois, c’est près de 99,65% de satisfécit de la part aujourd’hui des victimes, qui ne sont plus seulement les victimes individuelles, mais aussi les bénéficiaires des réparations communautaires, collectives et voire mémorielles », a souligné Mme Awa Nana Daboya (Présidente du HCRRUN).

« Avec l’entrée dans la Vème République, notre institution compte porter ses actions pour encore une fois honorer nos engagements au sein de cette République », a-t-elle ajouté.
Il faut noter qu’en 10 ans, 33.331 victimes ont été indemnisées, plusieurs réparations communautaires et mémorielles ont été réalisées et des bourses d’études et d’apprentissage ont été offertes à 209 orphelins des victimes disparues ou décédées pour un montant de 29.665.490.321 dont les dépenses d’indemnisation s’élèvent à 24.803.100.095 FCFA et 4.862.390.226 en dépenses de fonctionnement.
Dans le classement, la ville d’Atakpamé compte le plus de victimes indemnisées suivie de Lomé Commune, Sokodé, Kara, Dapaong, Kpalimé, Aného et Tsévié.
Rappelons que le programme de réparations concerne les personnes ayant subi un préjudice du fait de violences à caractère politique, de violations graves des droits de l’homme, durant la période allant de 1958 à 2005. FIN
Chrystelle MENSAH
