Le général Horta N’Tam a été officiellement investi jeudi « président de la transition » et chef du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau, au lendemain du coup d’État mené par un groupe d’officiers en Guinée-Bissau.
« Je viens d’être investi pour assurer la direction du Haut commandement », a déclaré le général lors d’une conférence de presse, sous les yeux de dizaines de militaires lourdement armés déployés autour du bâtiment.
Les mesures de sécurité avaient été nettement renforcées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les militaires annoncent, par ailleurs, la réouverture des frontières.
Selon les militaires putschistes, la transition doit durer un an. Aucun calendrier précis n’a été publié.
Précisons que le pays était dans l’attente des résultats du scrutin présidentiel et législatif organisé le 23 novembre.
Dans un communiqué, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a fermement condamné ce coup d’Etat, le qualifiant de « menace directe pour la stabilité du pays et de la région ».
Ce coup d’Etat militaire constitue « une grave violation de l’ordre constitutionnel » et est « une menace directe pour la stabilité du pays et de la région dans son ensemble », a dénoncé l’organisation sous-régionale.
La Cedeao « réaffirme sa « tolérance zéro (…) à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement ». FIN
Savoir News Avec AFP
