La deuxième rencontre régionale entre la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo et celle du Bénin s’est ouverte le mercredi 19 novembre 2025 à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), assises dont les travaux sont placés sous le thème « Marché intracommunautaire et développement des entreprises agricoles ».
La cérémonie d’ouverture, présidée par le directeur de l’entrepreneuriat et du financement agricole du Togo Alex Bouab Kpanté, s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités dont le Gouverneur de la région de la Kara le général de Brigade Adjitowou Komlan et le Préfet de la Kozah.
Dans son intervention, Alex Bouab Kpanté a rappelé que les échanges commerciaux sont de « véritables moteurs de renforcement de l’interaction et de l’intégration économique régionale ».
Il a souligné l’importance stratégique du secteur dans le développement : « L’intégration commerciale des produits agro-pastoraux est reconnue comme un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté ».
Une vision partagée par son homologue béninois, Togbé G. Arnaud (représentant le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Bénin).
Il a insisté sur la portée continentale de l’événement : « Ce thème est d’une importance capitale car il s’inscrit dans la dynamique de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et dans la vision de nos chefs d’État pour une intégration économique forte, résiliente et inclusive ».
Au-delà des discours officiels, cette rencontre se veut avant tout technique et pragmatique. Dogo Madawè (coordonnateur opérationnel délégué du PRIMA Togo), a clairement défini l’objectif chiffré du programme.
« À terme, le PRIMA doit pouvoir contribuer à améliorer de 30% les échanges commerciaux des produits agricoles entre le Togo et le Bénin », a-t-il souligné.
De son côté, Hector kpangon (Chef du programme PRIMA Bénin), a insisté sur l’urgence de sortir des théories pour aller vers l’action.
L’objectif est de « diagnostiquer tout ce qu’il y a encore en termes de goulots d’étranglement » qui freinent le secteur privé. Son attente pour ces trois jours est sans équivoque : « C’est d’abord que ces rencontres ne soient pas théoriques… Nous réfléchissons vraiment sur des solutions concrètes, pas philosophiques. L’attente également, c’est que les recommandations formulées soient bien suivies d’une mise en œuvre effective ».
En marge des panels de réflexion, les officiels ont procédé à la visite des stands de la foire-exposition installée sur l’esplanade du Palais des Congrès. FIN
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