Le président du Conseil Faure Gnassingbé prend part ce mardi 28 octobre 2025 à Luanda (Angola) au troisième sommet sur le « financement des infrastructures en Afrique », a-t-il annoncé sur sa page Facebook.
Placée sous le thème « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée », cette rencontre d’affaires, est organisée à l’initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine et de l’Agence de développement de l’Union africaine (UADA-NEPAD).
« Je participe à Luanda, en Angola, du 28 au 31 octobre 2025, au troisième sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et la Commission de l’Union africaine, en collaboration avec le Gouvernement angolais », écrit Faure Gnassingbé sur la page Facebook.
« Ce rendez-vous de haut niveau s’inscrit dans une dynamique panafricaine visant à mobiliser 100 milliards de dollars par an, soit 1.300 milliards à l’horizon 2040, pour la mise en œuvre du Plan directeur continental pour les systèmes électriques et la construction d’un marché unique de l’électricité africaine », ajoute-t-il.
Ce sommet réunit des dirigeants africains, des investisseurs et des partenaires au développement pour des réflexions sur les mécanismes de promotion du financement des infrastructures sur l’ensemble du continent, ainsi qu’à la mise en œuvre efficace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les chefs d’Etat et de gouvernements africains vont examiner à cet effet les opportunités d’investissement stratégiques alignées sur le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le Plan directeur de l’Union africaine pour la connectivité régionale et continentale.
« Ce sommet est en phase avec la vision du Président du Conseil de faire du Togo un hub logistique et commercial de premier plan en Afrique de l’ouest », précise un communiqué officiel.
Vont meubler cette rencontre de haut niveau, des déclarations et panels sectoriels sur l’énergie, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, les transports et la mobilisation des capitaux nationaux.
Des recommandations seront également formulées sur le financement des infrastructures en Afrique et serviront de référentiel pour une mise en œuvre optimale des projets de développement des corridors de transport transfrontaliers, de transformation numérique, d’hydraulique, d’accès à l’énergie et de développement des villes résilientes au climat. FIN
Junior AUREL
