Prévention et gestion des violences politiques sexistes : Des femmes des communes de Haho formées à Notsé

Les participantes

Trente femmes venues des quatre communes de Haho ont suivi le mardi 21 octobre 2025 à Notsé (environ 95 km au nord de Lomé), une formation axée sur la prévention et la gestion des violences politiques sexistes (VPS).

Cette rencontre, initiative du Consortium des Organisations Féministes pour les Droits des Femmes avec l’appui financier de Urgent Action Fund-Africa, a regroupé des femmes candidates et militantes dans des partis politiques et des journalistes.

La formation se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet: « Riposte urgente contre les violences politiques sexistes en période électorale dans la préfecture de Haho-Togo ».

A l’ouverture des travaux, Maxime Adomayakpo (représentant du préfet de Haho) a invité les participantes à mieux cerner les contours du sujet, afin d’agir au besoin : « nous devons nous comprendre et parler le même langage sans discrimination aucune dans l’acceptation de l’autre et dans la diversité ».

Vue partielle des participantes, lors de la rencontre

Le 3ème adjoint au maire de la commune Haho 1 (Notsé) et le Directeur préfectoral de l’action sociale ont tour à tour encouragé ces femmes pour leur participation active aux travaux, afin qu’elles soient prêtes et capables de relever le défi de l’heure.

Mme Evelyne Agbéko, présidente du Réseau des Femmes et Initiative pour le Développement Durable (REFIDD, membre du consortium), a rappelé aux participantes que la participation politique des femmes est un droit fondamental et une condition essentielle d’une démocratie véritable.

« Pourtant, de nombreuses femmes subissent encore des violences verbales, physiques, psychologiques ou numériques qui freinent leur engagement et leur leadership. Ces violences, souvent banalisées, affaiblissent la société et menacent la paix sociale », a-t-elle déplorée.

La lutte contre les violences politiques sexistes n’est pas une lutte contre les hommes, mais une lutte pour l’égalité, la dignité et la démocratie, a-t-elle mentionné.

« Nous aborderons des outils pratiques de protection, de résilience et de solidarité, car la lutte contre les violences politiques sexistes doit être collective et organisée », a ajouté Mme Agbéko.

De son côté, Mme Ayawavi Atiogbé (1ère adjointe au maire de la commune Haho 2) a apprécié les modules développés au cours de la formation et a encouragé ses camarades femmes à se lever pour aider au développement du pays par leur plein désir et engagement. FIN

De Notsé, GYBA LE PRINCE