
« Le Prix Galien est, à mon avis, la récompense la plus prestigieuse du continent, célébrant l’excellence et l’innovation dans les sciences de la vie et la santé publique », a déclaré Dr. John Nkengasong (.co-président du jury du Prix Galien Afrique)
« Il est largement considéré en Afrique et dans le monde comme l’équivalent du Prix Nobel pour la recherche et l’innovation pharmaceutique africaine », a-t-il ajouté lors du dernier webinaire du Réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).
Le 8ème Forum du Remapsen se tiendra à Dakar, du 28 au 31 octobre 2025. Les discussions tourneront autour du thème : « la Souveraineté sanitaire : un impératif pour l’Afrique ».
À l’approche du 8e Forum Galien Afrique, le Dr. John Nkengasong, co-président du jury du Prix Galien Afrique, a souligné l’importance de cette distinction lors d’un récent webinaire. Il a positionné le Prix comme un pilier central de l’ambition d’autonomie du continent en matière de santé.
« Le Prix Galien est, à mon avis, la récompense la plus prestigieuse du continent, célébrant l’excellence et l’innovation dans les sciences de la vie et la santé publique. Il est largement considéré en Afrique et dans le monde comme l’équivalent , font l’objet d’un examen minutieux par un secrétariat, suivi d’une délibération par un jury composé d’éminents leaders académiques et scientifiques, y compris des lauréats du prix Nobel.
Il a précisé que plus de 10 experts africains de diverses disciplines évaluent chaque dossier. Le jury maintient une haute exigence : « En fonction de la qualité et de la valeur du prix, certaines années, il arrive qu’aucun prix ne soit attribué si les candidatures ne remplissent pas les critères requis. Cela permet de maintenir la haute qualité du prix et d’inciter à un travail de qualité. »
La Souveraineté Sanitaire Passe par l’Innovation
Abordant le thème de la souveraineté sanitaire, Dr. Nkengasong a établi un lien direct et indissociable avec la recherche : « On ne peut pas discuter de la souveraineté sanitaire en Afrique sans parler de recherche, d’innovation et d’entrepreneuriat. Tout cela doit faire partie de cette aspiration »
Il a affirmé qu’en période de diminution de l’aide mondiale, le continent doit considérer la santé non pas comme une dépense, mais comme un investissement.
« Il est absolument impossible pour l’Afrique, d’atteindre la souveraineté sanitaire (…) sans recherche, innovation et entrepreneuriat », a-t-il conclu, soulignant que l’innovation doit être soutenue par les gouvernements africains et conçue dans le contexte des problèmes spécifiques à résoudre sur le continent. FIN
Ambroisine MEMEDE