
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a exprimé ses « vives préoccupations » face aux « interdictions récurrentes des manifestations » par l’autorité.
Le mouvement dirigé par le pasteur Edoh Komi, invite le gouvernement togolais « à mettre fin à ces atteintes aux libertés et droits fondamentaux reconnus par la constitution ».
Une manifestation de la société civile pour « rendre hommage aux victimes » des dernières manifestations, a été refusée à trois reprises. Raison évoquée : les élections municipales et ensuite l’enquête en cours dans l’affaire des victimes des manifestations.
« Pendant ces cinq dernières années, de 2020 à nos jours, manifester devient un calvaire pour les Togolais. Des mesures restrictives aux droits et libertés d’associations et de manifestations ont eu cruellement raison du processus de démocratie et de l’État de droit amorcé par le peuple togolais dans les années 1990 », dénonce le MMLK.
« Ces mesures qui consistent souvent à interdire les manifestations empêchant l’opposition et la société civile de mener leurs activités font une grave entorse à la proclamation solennelle du Togo dans le préambule de sa constitution dont le but est de bâtir un État de droit fondé sur le pluralisme politique, les principes de la démocratie et la protection des droits de l’homme », précise le Mouvement.
Pour le MMLK, « les avancées démocratiques ne peuvent être visibles et effectives que si les libertés et les droits de manifester et de s’exprimer sont garanties. C’est ce qui est souvent l’apanage des régimes parlementaires au monde ».
Le Mouvement « exhorte les dirigeants togolais et les institutions de la République notamment la Commission Nationale des Droits de l’Homme à œuvrer pour garantir les principes fondamentaux de la Démocratie et de l’Etat de droit ». FIN
Edem Etonam EKUE