
Les activités menées dans le cadre de la riposte nationale au Vih et au Sida en 2024, ont été passées en revue vendredi 11 juillet 2025 par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST), et ses partenaires.
Les travaux ont été officiellement lancés par Dr Kokou Wotobe (secrétaire général du gouvernement) en présence de Mme Yayé Kanny Diallo (Directrice pays de ONUSIDA au Togo/Bénin) et de Pr Vincent Piché (Coordonnateur SP/CNLS-IST). Différents acteurs et partenaires de lutte contre le vih et le sida, ainsi que des acteurs de la santé étaient également présents.
Le SP/CNLS-IST produit chaque année les rapports programmatiques financiers de la riposte nationale contre le VIH/SIDA, ce qui permet d’évaluer les interventions à l’aune des objectifs consensuellement fixés dans les plans stratégiques mis en œuvre. Ces rapports sont présentés et validés par l’ensemble des parties prenantes.
« La production des rapports des progrès et la revue annuelle, constituent une étape importante pour évaluer les interventions à l’aune des objectifs que nous nous sommes consensuellement fixés dans les plans stratégiques, que nous mettons collectivement en œuvre », a expliqué Pr Pitché.
« Les résultats de ce rapport étant la somme des activités communes, il est plus que nécessaire de les présenter aux parties prenantes pour les valider ensemble et voir comment nous devons améliorer la performance des différentes interventions dans le pays à l’avenir », a-t-il ajouté.
Dr Wotobe a indiqué que nous devons continuer à nous engager aux côtés du gouvernement dans la mise en œuvre de l’accès universel aux soins dans notre pays pour toutes les populations notamment, les plus vulnérables.
« C’est en relevant collectivement des principaux défis que nous pourrons pérenniser les acquis obtenus et continuer la marche du pays vers l’élimination du sida comme problème de santé publique à l’horizon 2030 », a dit Dr Kokou Wotobe (secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique.
Pour Mme Kanny Yayé, cet atelier est un moment stratégique pour faire le bilan des progrès accomplis, analyser nos forces et nos faiblesses et identifier ensemble les solutions.
« ONUSIDA se félicite de cette dynamique de redevabilité, de transparence et de planification participative, qui renforce la coordination nationale et favorise une action plus cohérente, inclusive et efficace », a dit Mme Kanny Yayé.
Ont été successivement présentés, le rapport sur le « Renforcement des dispositifs d’évaluation et de suivi appelé REDES, un document qui rend compte des progrès réalisés dans la lutte contre le Vih, en se basant sur des données collectées et analysées de manière standardisée.
Le REDES prend en compte la prévalence du VIH (proportion de la population atteinte par le Vih), l’accès aux services de prévention et de traitement (nombre de personnes dépistées, traitées par antirétroviraux, etc. ), les populations clés (les groupes les plus touchés par l’épidémie et leur accès aux services), la situation socio-économique (impact de l’épidémie sur les populations vulnérables et les efforts pour améliorer leur situation), la collaboration avec les partenaires (les efforts conjoints des différentes entités impliquées dans la lutte contre le VIH : gouvernement, ONUSIDA, OMS, etc.).
Par ailleurs, le SP/CNLS-IST élabore le rapport sur les flux des ressources et dépenses consacrées à la réponse nationale au VIH, ce qui permet aux acteurs d’apprécier de façon objective comment sont financées les interventions de la riposte nationale contre le VIH et le Sida au Togo.
Tous ces rapports ont été passés au peigne fin. Les participants à revue, se sont focalisées sur le diagnostic des faiblesses et les goulots d’étranglement qui entravent l’accélération de la mise en œuvre des interventions, et formulé des recommandations. Les travaux ont été bouclés par un panel de discussions sur « Les défis et contraintes à lever pour assurer la pérennité des interventions au Togo ». FIN
Ambroisine MEMEDE