Journalistes, leaders communautaires, représentants d’institutions étatiques, ont été sensibilisés vendredi 4 juillet 2025, sur les enjeux de la drogue, une initiative de l’ONG Espoir Vie Togo.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue, vient soutenir la campagne mondiale de plaidoyer dont le thème est : « soutenez, ne punissez pas » (support, don’t punish, en anglais). Il était également question de promouvoir les comportements sains.
Des professionnels de la santé étaient également présents à cette rencontre axée sur les enjeux de la drogue.
Selon Dr Éphrem Mensah (Directeur exécutif de EVT), la drogue est un fléau mondial. Il en a cité différents types, leurs conséquences à divers niveaux, ainsi que l’accompagnement des personnes en difficulté.
« La consommation de la drogue est un chemin difficile et compliqué. Le plus souvent, ce chemin aboutit à des troubles et à des maladies, voire la mort. Il nous revient de mettre en place des stratégies pour pouvoir prévenir le mal à la source. C’est pourquoi la prévention de la consommation de la drogue doit être mise en place pour que nous puissions éviter d’en arriver à l’étape des personnes usagères de drogue », a-t-il déclaré.
Selom Agbomadji (chargé du projet Réduction risque à EVT), la drogue est une question de santé publique car elle concerne toute la population. Et cette rencontre est une activité de plaidoyer. La journée a été marquée par des communications sur la thématique, suivies de débats.
« Nous avons réuni les leaders communautaires qui sont les garants des us et coutumes ainsi que les leaders religieux, afin de les sensibiliser pour qu’ils puissent porter les messages liés à la drogue dans leurs différentes communautés. Nous avons essentiellement ciblé les chefs des quartiers, où nous avons des gros fumoirs de Lomé notamment les chefs de Bè, Amoutiévé, Kodjoviakopé. Le message est que la drogue existe et au lieu de sanctionner ses consommateurs, il faut plutôt les soutenir pour qu’ils intègrent les programmes de réduction de risques pour une meilleure prise en charge », a-t-il expliqué.
Notons que les diverses interventions ont permis aux participants d’en apprendre plus sur les drogues, leurs conséquences, et comprendre que la personne usager de drogue a besoin d’être soignée, a besoins d’être accompagnée, et peut bien retrouver une vie saine. FIN
Ambroisine MEMEDE
