Isaac Tchiakpè, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a effectué ce mercredi 25 juin 2025 à Lomé, une tournée de supervision dans trois établissements de formation professionnelle, afin de s’enquérir du bon déroulement de la première partie de l’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP).
Cette année, ils sont au total 7632 candidats à l’assaut du CAP 2025, répartis dans 52 centres (40 centres industriels, 8 centres de couture, 6 centres CAP-H, 1 centre de coiffures) sur l’ensemble du pays.
Partie du CCL (Zone portuaire) la tournée a chuté à l’Hôtel Ecole Carrington après être passée au LETP à Adidogomé.
En se rendant sur le terrain, le ministre Tchiakpè a pu échanger directement avec les responsables des établissements, les surveillants, et même quelques candidats, afin de s’assurer que toutes les conditions étaient réunies pour un examen serein et conforme aux normes établies.
« Nous avons vu des apprenants à l’œuvre, des candidats qui sont en train de démontrer qu’au cours de l’année, ils ont pu développer un certain nombre de compétences techniques et professionnelles pour décrocher ce diplôme qui leur permettra de s’insérer sur le marché du travail », a indiqué Kabassima Bararmna-Gnalimba.
« Nous avons vu des jeunes filles candidates dans plusieurs spécialités industrielles, la plomberie, la mécanique auto, l’électricité d’équipement et bien d’autres spécialités dans lesquelles les filles s’illustrent. On sent un engouement qui commence par se manifester au niveau de la gente féminine et que toute la sensibilisation qui se fait au niveau de l’enseignement technique est en train de porter ses fruits. Mais, nous devons accroître la sensibilisation pour que le taux de filles soit plus élevé dans les prochaines années », a-t-il ajouté.
Spécifiquement pour les filières industrielles, ils sont 6444 candidats (électricité d’équipement, mécanique auto, carrosserie auto, mécanique d’entretien, maçonnerie, plomberie sanitaire, menuiserie, mécanique générale, chaudronnerie) : 102 pour l’agropastoral et 15 candidats pour l’artistique et l’artisanal.
Pour la coiffure et l’esthétique-cosmétique, ils sont 57 candidats et 351 pour l’hôtellerie y compris la conservation et la transformation des produits agroalimentaires.
« Notre épreuve porte sur le démarrage du moteur à essence. C’est une épreuve assez abordable qui n’a pas trop de complication, mais qui comprend un peu de pièges. Mais comme j’ai appris durant l’année assez d’informations sur le moteur, j’ai su démarrer le moteur sans difficulté », a confié une candidate.
Il faut noter que seuls les candidats retenus à l’issue de cette première partie, pourront poursuivre avec la seconde étape qui est la phase écrite de l’examen. FIN
Chrystelle MENSAH
