Le célèbre rappeur togolais Aamron, interpellé le 26 mai et interné à l’hôpital psychiatrique de Zébé (localité située à environ 50 km à l’est de Lomé), a été libéré ce samedi 21 juin 2025, a annoncé l’un des avocats.
Il a été arrêté, suite à des vidéos fortement publiées sur les réseaux sociaux dans lesquelles le ton est dur vis-à-vis du pouvoir, notamment du président du Conseil Faure Gnassingbé.
Une semaine après, le rappeur est réapparu dans une vidéo dans laquelle il a demandé « pardon » à M.Gnassingbé.
« J’ai fait une série de vidéos dans lesquelles j’avais des propos injurieux et outrageux envers le président du Conseil Faure Gnassingbé. Le Togo étant un pays de droit, la justice s’est saisie de l’affaire et j’ai été interpellé (…) . Après quelques jours de traitement, aujourd’hui, je suis un peu plus apaisé et je prends conscience de la gravité de mes propos et de mes travers. J’aimerais saisir cette occasion pour demander pardon et présenté mes sincères excuses à son excellence Faure Gnassingbé, par rapport à mon comportement dévient, discourtois et outrageux à son endroit, alors qu’il ne m’avait jamais rien fait personnellement », avait dit Aamron dans la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Notons que l’arrestation du rappeur a provoqué des manifestations, dispersées le 5 et 6 juin à Lomé.
Cinquante-six personnes arrêtées ont été ensuite relâchées. D’autres personnes sont toujours gardées.
Des appels à manifester dans le pays sont lancés sont les réseaux sociaux pour les 26, 27 et 28 juin, contre le régime en place.
Le gouvernement a, dans un communiqué, mis en garde contre toutes « manifestations illégales ou irrégulières ». FIN
Junior AUREL
