
Une rencontre d’échanges s’est déroulée le lundi 16 juin 2025 à l’Assemblée nationale du Togo entre parlementaires et enfants, dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain.
Thème débattu : « Planification et budgétisation pour les droits de l’enfant ». La rencontre est organisée en collaboration avec le ministère de l’action sociale, l’Unicef et d’autres partenaires. Objectif principal visé : renforcer le dialogue entre les enfants et les pouvoirs publics, faire le point sur les avancées depuis 2010 et identifier les actions prioritaires à mener pour garantir pleinement leurs droits.
Dans son intervention, Dr Erinna C. Dia (Représentante résidente de l’Unicef au Togo) a souligné « les efforts notables entrepris par le Togo en matière de budgétisation sociale, une analyse des allocations budgétaires de 2019 à 2025 dans les secteurs sociaux ayant révélé une tendance générale à la hausse ».
« Pour exemple, le secteur de l’éducation, un droit fondamental de l’enfant, enregistre à ce jour une allocation de 16,21% des dépenses budgétaires, en accord avec les engagements internationaux qui recommandent 15 à 20% des dépenses publiques pour ce secteur », a-t-elle souligné.

Elle réaffirmé l’engagement de l’agence onusienne à accompagner « toutes les actions du gouvernement du Togo ambitionnés dans la Feuille de route Togo 2025 et en lien avec la pleine réalisation des droits de chaque enfant ».
Sevon-Tépé Kodjo Adédzé (président de l’Assemblée nationale) a aussi réaffirmé l’engagement du Parlement à faire des droits de l’enfant une priorité dans les textes législatifs et les arbitrages budgétaires.
« Lorsqu’une loi vise la protection de l’enfant, nous veillons à ce qu’elle soit effectivement appliquée sur le terrain », a-t-il précisé.
« Le gouvernement, à travers le ministère de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, reste fermement engagé aux côtés de tous les acteurs pour bâtir un Togo où l’enfant est véritablement au centre de nos politiques publiques et de notre avenir », a appuyé la ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme.

À l’issue des échanges, un document de plaidoyer, fruit des réflexions des enfants, a été remis solennellement à l’Assemblée nationale. Il formule plusieurs propositions, relatives notamment à une budgétisation mieux adaptée aux besoins réels des enfants et à la création d’un parlement des enfants. FIN
Edem Etonam EKUE