Nouvelle constitution au Togo : Des opposants et des Osc toujours en colère

La table d'honneur, lors de la conférence de presse

L’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR), le Front citoyen Togo debout (FCTD) et la Novation internationale sont montés au créneau une fois encore ce jeudi 12 juin 2025 pour rejeter la nouvelle constitution.

Cette nouvelle réforme constitution adoptée par les députés en avril 2024 est boudée par plusieurs partis politiques de l’opposition et la société civile.

« L’imposition d’une constitution dite de la 5ème République, sans référendum, sans consultation populaire et sans consensus national, constitue un acte de haute trahison contre le peuple togolais et la démocratie », ont dénoncé les deux partis politiques et ces organisations de la société civile, lors d’une conférence de presse.

Ils ont appelé « solennellement, le peuple togolais à désobéir et à s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime à compter du lundi 23 juin ».

Ils demandent également la « démission immédiate » du président du Conseil du Togo Faure Gnassingbé.

« Le moment est venu d’agir avec responsabilité. Nous allons continuer le combat », a martelé Jean Pierre Fabre, président de l’ANC.

« Le mur de la peur est en train de se fissurer », a appuyé David Dosseh, porte-parole du FCTD, avant de lancer : « le peuple togolais en a assez ».

Des manifestations ont été dispersées jeudi soir et vendredi à Lomé, suite à des appels lancés sur des réseaux sociaux. 56 personnes arrêtées ont été remises en liberté, a annoncé lundi soir le procureur de la République Talaka Mawama.

D’autres personnes sont toujours gardées « par nécessité de poser certains actes d’enquête nécessaires », a-t-il précisé. FIN

Junior AUREL