« Un cas de Mpox ou variole simienne a été détecté et confirmé le 16 mai 2025 au Togo », indique un communiqué du gouvernement publié vendredi soir.
II s’agit d’une femme de 22 ans résidant dans le district sanitaire du Golfe, région du Grand Lomé, en cours d’hospitalisation dans un service de maladie infectieuse, précise le gouvernement.
Le Mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Il se transmet par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques ou des lésions de la peau ou encore des muqueuses d’animaux infectés.
La transmission interhumaine, de personne à personne, peut se produire par contact étroit, notamment lors des rapports sexuels, avec des sécrétions respiratoires infectées, des lésions cutanées d’une personne infectée ou avec des objets contaminés par des liquides biologiques. Cette maladie se manifeste généralement par de la fièvre accompagnée ou non d’autres signes non spécifiques et des éruptions cutanées. Le Mpox peut entraîner dans certains cas, le décès.
Des dispositions prises
Face à cette situation, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a pris des dispositions entre autres :
– renforcer la surveillance épidémiologique, l’alerte précoce et la confirmation;
– organiser de la prise en charge
– sensibiliser la population sur les mesures préventives et la conduite à tenir devant des signes de suspicion.
Par ailleurs, le gouvernement invite la population à l’adoption des comportements suivants pour éviter de contracter cette maladie :
– se laver correctement et régulièrement les mains avec de l’eau saine et du savon
– se protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement ou de toux (port de masques conseillé)
– éviter tout contact avec le sang et autres liquides biologiques d’une personne suspectée ou confirmée.
Devant toute suspicion, informer le personnel de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate. Le Mpox ou variole simienne peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement.
Rappelons que le Mpox a été identifié pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. FIN
Edem Etonam EKUE
