
Le nombre de cas de mpox recensés en Sierra Leone depuis le début de l’année a atteint le chiffre de 2.045, dont onze personnes décédées après avoir contracté le virus, selon un bilan publié lundi par le ministère de la Santé.
Au total 165 nouveaux cas ont été recensés sur la seule journée de dimanche.
Début mai, les autorités sanitaires avaient fait état de neuf morts et 1.140 cas recensés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
« Nous avons un problème national sur les bras, la situation relative au mpox », a déclaré mardi le ministre sierra-léonais de la Santé, Austin Demby, lors d’une séance au Parlement.
« La Sierra Leone est un pays très résilient qui a connu des temps difficiles. Nous avons eu Ebola, nous avons géré le Covid-19 et maintenant nous avons le mpox (…) Nous allons y faire face », a poursuivi le ministre.
Selon lui, le nombre de cas augmente « graduellement » depuis le mois de janvier dans le pays et tous les districts ont enregistré des cas.
En réponse à l’augmentation des cas de mpox, le gouvernement a ouvert en février quatre centres de traitement dans la capitale Freetown pour améliorer la prise en charge des patients.
Le mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Elle a commencé en 2022 à s’étendre dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où le virus n’avait jamais circulé.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d’alerte en 2024 pour cette épidémie.
Source : Afp