
Une nouvelle journée de concertations entre cardinaux a commencé mercredi matin à Rome, une semaine avant le début du conclave le 7 mai, qui devra élire un nouveau pape.
« L’atmosphère est très paisible, c’est un moment de dialogue », a déclaré mercredi le cardinal colombien Jorge Enrique Jimenez Carvajal.
« Le dialogue est large et ouvert », a-t-il ajouté, assurant que dans un conclave, « on ne parle pas de pression, de polarisation, ni de manipulations ».
« Nous nous écoutons, et chacun décidera devant Dieu », a-t-il relevé.
Chaque matin, environ 200 « princes de l’Eglise » – dont certains ne se connaissaient pas auparavant – se retrouvent dans la salle Paul VI au Vatican pour les « congrégations générales », des réunions à huis clos où ils débattent des priorités pour l’avenir de l’institution deux fois millénaire.
Parmi eux, 133 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – prendront part au conclave, deux cardinaux ayant annoncé leur absence pour raisons de santé.
Le climat est « familial, amical et respectueux », a également affirmé aux journalistes le cardinal argentin Angel Sixto Rossi.
« Nous écoutons des personnes que nous n’avions peut-être jamais entendues parler auparavant (…) et cela nous oriente », a estimé pour sa part le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat, au Maroc.
Les deux tiers des voix des votants seront nécessaires lors du conclave pour désigner un pape, dont le nom sera ensuite annoncé « urbi et orbi », autrement dit à la ville de Rome et au monde entier.
Interrogé sur la durée probable du conclave, le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez a évoqué « au maximum trois jours ».
Quant à la probabilité d’une ligne de consensus dans la continuité du pape François, le prélat salvadorien a assuré : « C’est ce que je ressens, c’est ce que je perçois dans l’atmosphère ».
Source : Afp