
La première session ordinaire de l’année 2025 du Sénat, deuxième chambre du Parlement, s’est déroulée jeudi à Lomé, acte consacrant l’entrée officielle en fonction des premiers sénateurs.
La cérémonie a été présidée par le président de l’institution, Barry Moussa Barqué, en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé et le président de l’Assemblée nationale Sevon-Tépé Kodjo Adédzé.
Dans son intervention, le président du Sénat, a qualifié cette cérémonie de « mémorable où l’histoire s’écrit sous nos yeux ».
« Ce moment solennel représente bien plus qu’une étape majeure dans le cheminement démocratique de notre nation. Il illustre avec force l’émergence d’un régime parlementaire chargé de promesses et porteur d’espoir pour l’avenir », a souligné Barry Moussa Barqué.

Il a rendu un hommage appuyé au chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé, pour sa vision et son leadership dans l’instauration de la 5ème République.
« Ce geste transcende le simple cadre politique pour s’affirmer comme une promesse faite à la Nation : une promesse d’une croissance accélérée, une promesse d’une prospérité partagée, une promesse d’une paix solide et pérenne », a précisé M.Barqué.
Le président du Sénat a ensuite présenté les grandes orientations de son mandat, plaçant l’action du Sénat sous le sceau de la rigueur, de la concertation et de l’ouverture.
Il a annoncé la mise en place d’une administration parlementaire moderne et efficace : « Notre ambition première est d’établir un système administratif qui, telle une horloge précise, allie rigueur et innovation, afin de soutenir les sénateurs dans l’exercice de leurs missions ».
Conscient de la nécessité d’une bonne maîtrise des procédures, il a insisté sur le renforcement des capacités des sénateurs à travers des séminaires parlementaires, affirmant : « un Sénateur bien informé est une boussole fiable pour orienter la Nation ».
Sur le plan politique, il a évoqué la constitution imminente des groupes parlementaires, moteurs du pluralisme politique, et la mise en place des commissions permanentes, espaces essentiels d’analyse législative.
« Les groupes parlementaires, véritables moteurs de la représentation citoyenne, doivent refléter la richesse de nos convictions, la pluralité de nos idées et l’énergie vitale qui anime notre République », a-t-il insisté.

Le président du Sénat a également souligné son engagement en faveur de la diplomatie parlementaire, annonçant la création de groupes d’amitié et de sections nationales dans les organisations interparlementaires : « Ensemble, nous devons faire rayonner cette diplomatie, telle une étoile scintillante dans l’obscurité des conflits ».
L’ouverture solennelle de la première session ordinaire 2025 du Sénat qui va durer 3 mois, marque le début du bicaméralisme dans la Ve République avec un cadre institutionnel renforcé, fondé sur un dialogue parlementaire approfondi et une gouvernance inclusive. FIN
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