Togo : Première séance des nouveaux députés

Le doyen d'âge au perchoir

Les nouveaux députés élus le 29 avril dernier, ont tenu ce mardi au siège de l’Assemblée nationale, leur première séance, présidée par le doyen d’âge, Tchabouré Gogué.

Sur les 113 députés, 107 étaient présents dont trois des cinq députés de l’opposition. Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) et Me Paul Dodji Apévon des Forces démocratiques pour la République (FDR) étaient absents.

« Nous espérons que cette législature va travailler dans la bonne entente, même si nous avons une minorité très faible, face à une large majorité », a souligné Tchabouré Gogué, doyen d’âge et président de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI, opposition).

« Dans un contexte international, régional et national marqué par des crises et des turbulences aux multiples dimensions, nous avons une lourde responsabilité, car les défis auxquels nous faisons face sont énormes et c’est à nous de contribuer à ce qu’un meilleur avenir se réalise au Togo », a-t-il précisé.

« Nous allons œuvrer ensemble pour construire le Togo, l’opposition et la majorité écrasante », a appuyé Mme Kayi Raymonde Lawson, députée du parti au pouvoir.

Rappelons que l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) a raflé 108 des 113 sièges, lors des élections législatives du 29 avril.
Les 5 sièges restants sont revenus à 4 partis et regroupement de partis de l’opposition : Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI : 2 sièges), Alliance Nationale pour le Changement (ANC : 1 siège), Dynamique pour la majorité du peuple (DMP, regroupement de partis : 1 siège) et Forces démocratiques pour la République (FDR : 1 siège).

Au total 332 partis politiques, de regroupements de partis politiques ou de candidats indépendants étaient en lice pour ces législatives.

L’opposition a dénoncé des fraudes. De leur côté, les observateurs de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont salué le bon déroulement de ces élections remportées par le parti au pouvoir. FIN

Junior AUREL