Togo : Le ministre des enseignements primaire et secondaire appelle au « respect de la durée du cursus scolaire »

Dodzi Komla Kokoroko

Le ministre togolais des enseignements primaire, secondaire et technique a appelé ce lundi, au « respect de la durée du cursus scolaire donnant accès aux différents examens » dans une note circulaire rendue publique.

Selon Dodzi Komla Kokoroko, certains acteurs du système éducatif autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires « en dessous de l’âge requis ou exemptent des élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés », bafouant la réglementation en vigueur sur les cursus scolaires dans le pays.

« Je tiens à rappeler, au regard de ces pratiques, que la gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies. Hormis ce cas d’exception qui justifie des aménagements particuliers afin de permettre à l’apprenant exceptionnellement talentueux d’exploiter convenablement son potentiel, la durée du cursus scolaire, conformément aux réglementations éducatives, est définie comme suit : 6 ans au primaire, 4 ans au secondaire 1 et 3 ans au secondaire 2 », précise le ministre.

Le respect de la durée du cursus scolaire, explique M.Kokoroko, « vise à préserver le bien-être et le développement équilibré de nos élèves, à maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs et surtout prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives. II facilite également la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements ».

Ainsi, le ministre demande aux directeurs régionaux, aux personnels d’encadrement et aux responsables des associations de parents d’élèves, « d’expliquer aux parents d’élèves, suivant une approche conciliante et respectueuse, la nécessité du respect de la durée du cursus scolaire, conçu en tenant compte des capacités cognitives de leurs enfants ».

« Tout contrevenant qui s’obstinerait dans cette pratique, qui compromet le développement intellectuel progressif et équilibré des apprenants, s’expose à la rigueur des textes en vigueur », avertit M.Kokoroko.

Au Togo, près de 3 millions d’élèves ont repris le chemin des classes le 25 septembre dernier. FIN

Edem Etonam EKUE