Réunion régionale HSE /OLAM : Des experts de cinq pays à Lomé pour une harmonisation des procédures au sein du Groupe et des échanges d’expériences

Les participants à cette rencontre régionale

Trente experts du groupe OLAM venus de cinq pays d’Afrique (Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Sénégal, Togo) ont entamé ce jeudi à Lomé, une réunion de deux jours, en vue d’harmoniser les procédures d’hygiène, de sécurité et d’environnement (HSE).

La rencontre à laquelle participe la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT, filiale du groupe), servira également de cadre d’échange d’expériences pour la mise en place de normes standards au sein du Groupe.

M.Drevon et le colonel Dimizou, à l’ouverture des travaux

Prend également part à la réunion qui se tient dans un hôtel à Baguida (environ 17 km à l’est de Lomé), le vice Sénior et Responsable Régional Afrique de l’Ouest du groupe Olam.

Les travaux de cette rencontre régionale ont été ouverts par le secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières, le colonel Koffi Dimizou, en présence du Directeur de la NSCT Martin Drevon.

A l’image du groupe OLAM, la NSCT est déterminée à promouvoir des pratiques exemplaires en matière de HSE, contribuant ainsi au bien-être de ses employés et à la protection de l’environnement.

« La rencontre de Lomé vise notamment à harmoniser les procédures les procédures d’hygiène, de sécurité et d’environnement au sein du Groupe. Il y aura également des échanges d’expériences et une harmonisation des procédures au sein du Groupe. Et plusieurs thématiques seront abordées dont celle relative à la standardisation des procédures », a souligné le directeur général de la NSCT.

Vue partielle des participants

La rencontre permettra aux participants de dresser le bilan des activités passées et de tirer les enseignements essentiels. Ils formuleront également des recommandations visant à améliorer les performances dans le domaine de l’Hygiène, de la Sécurité et de l’Environnement (HSE). Une attention particulière sera accordée aux questions liées à la santé au travail, à la prévention des accidents et des blessures, ainsi qu’à l’évaluation constante des risques.

Accidents de travail : environ 6.000 morts par jour dans le monde

Selon le secrétaire général du ministère de l’environnement, les accidents de travail sont rarement posés comme des problèmes de santé publique, pourtant, les chiffres sont loin d’être négligeables.

« Les accidents de travail et les maladies professionnelles demeurent un fléau malgré nos efforts, tuant chaque jour, environ 6.000 personnes dans le monde. La mortalité au travail n’est pas une fatalité. Ces accidents sont pour la plupart évitables et des vies peuvent être sauvées. Mais comment ? C’est par la prévention », a souligné le colonel Koffi Dimizou.

Ce dernier a insisté sur la nécessité de faire de la prévention, l’affaire de tous : « l’ensemble des acteurs du monde du travail doivent s’engager ».

Vue partielle des participants

« Mais au-delà de la loi et de la responsabilité de l’employeur, c’est une véritable culture de la prévention qu’il faut parvenir à diffuser dont les acteurs seront non seulement l’Etat et les entreprises, mais les salariés eux-mêmes, les différents niveaux de management et les partenaires sociaux. Il faut faire de la prévention, un enjeu du dialogue social, des politiques de formation et d’éducation, et une dimension structurante de l’organisation du travail », a-t-il martelé.

Le secrétaire général du ministère de l’environnement a surtout félicité le groupe OLAM de disposer de départements HSE au sein de ses structures.

« J’encourage toutes les entreprises à faire de même pour allier le bien-être au travail et la performance économique. Je suis fier des progrès que vous avez accomplis en si peu de temps, mais la route reste encore longue, ce qui justifie la tenue de cette réunion régionale », a précisé le colonel Dimizou.

Vue partielle des participants

« En ce qui concerne la NSCT, je voudrais l’exhorter à poursuivre ses efforts pour se conformer aux lois et règlementation en matière de RSE spécifique à son secteur, à l’instar de l’audit environnemental et social qu’elle a effectué pour ces cinq usines », a-t-il ajouté.

Rappelons que l’État togolais a cédé 51% du capital qu’il détient au sein de la NSCT, au groupe singapourien OLAM. FIN

Junior AUREL