Fête traditionnelle: « Edzunonozan » célébrée dans la liesse par les fils et filles des villages d’Adjakpahoé

Chants et danses, lors de la célébration

Les fils et filles (vivant au pays et à l’étranger) des villages d’Adjakpahoé (localité située à 35 km à l’est de la ville de Notsé) ont célébré samedi dans une grande liesse, leur fête de retrouvailles « Edzunonozan ».

C’est l’esplanade de l’École primaire publique (EPP) Adjakpahoé-marché, qui a servi de cadre à cette célébration, placée sous le thème: « Tous ensemble pour un développement intégral ».

Cette réjouissance a démarré jeudi par des séances de réflexions, qui ont permis aux fils et filles des 8 villages d’Adjakpahoé de revisiter les grands sujets de développement pouvant permettre aux uns et aux autres d’apporter leurs soutiens sous toutes formes en vue de l’amélioration des conditions des populations.

Samedi, jour apothéose de cette fête, les populations des huit villages d’Adjakpahoé ont exprimé leur joie à travers chants, danses… Plusieurs artistes locaux et d’ailleurs ont égayé l’assistance dans une grande ambiance de joie et de gaieté. Les groupes folkloriques et de chorales desdits villages n’étaient pas en reste. Plusieurs autorités, dont des représentants des ministres, étaient présents.

Une partie de la fête

L’objectif de cette fête de retrouvailles est de renforcer le lien d’amitié entre les natifs du village et de la diaspora, afin de mieux panser les plaies qui gangrènent le développement des villages d’Adjakpahoé.

La fête vise aussi à valoriser les patrimoines économiques et à impliquer davantage les populations dans la recherche des solutions aux problèmes d’assainissement, d’urbanisation, d’électrification et d’éducation des jeunes.

Faisant l’historique de cette fête et le résumé des sujets débattus lors des assises, Christian kossi Afamondji (conseiller municipal et natif membre du comité d’organisation) a mis l’accent sur les objectifs de l’initiative.

Trois sujets ont été débattus lors des séances de réflexions: Pourquoi la culture de la solidarité et le respect mutuel sont importantes ? Quel assainissement pour le développement d’un village ?  Quel meilleur épanouissement pour un citoyen ? Tous ces différents thèmes ont été animés par des spécialistes membres des natifs.

Remise d’outils aux balayeuses

Dans son intervention, Kondo Anani (attaché du cabinet, représentant le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière), a salué l’initiative et le thème avant de rassurer le consortium des villages d’Adjakpahoé et responsables d’organisation de la volonté du ministre à donner suite aux différentes doléances formulées.

De son côté, Mme Attiogbé Yawavi (1ère Adjointe au maire de la commune Haho 2) s’est appesantie sur le bien-fondé de cette fête de retrouvailles. Elle a saisi l’occasion pour exhorter et encourager les responsables et chefs des villages d’Adjakpahoé à œuvrer ardemment pour l’unité des fils et filles de la localité, «car le développement rime avec l’union».

« Je pense que le gros village a besoin aussi d’un dispensaire », a-t-elle ajouté aux doléances de la population.

Togbui Agbotrikou Kokou (chef du village de Gbowlui, représentant le chef canton d’Asrama) et Togbui Noumonvi Anani Améwouho (chef du village d’Adjakpahoé, porte-parole des 8 chefs), ont respectivement remercié les uns et les autres pour leur implication dans la réussite de cette fête.

Remise de fournitures scolaires, à une élève

Les prix de mérite ont été décernés à deux catégories ou groupes d’individus : les femmes balayeuses des villages ont reçu des balais, des râteaux et des gilets tandis que les meilleurs élèves des cours primaires et du collège du village ont bénéficié des fournitures scolaires.

Docteur Esseh Komlan (président de la diaspora d’Adjakpahoé) s’est réjoui de la réussite de cette édition 2023 de la fête Edzunonozan et surtout de l’implication de tous les chefs et populations concernés.

Notons que la première édition de la fête de retrouvailles des villages d’Adjakpahoé a été célébrée en 2002. FIN

De Notsé, GYBA LE PRINCE