Convention de Stockholm sur les Pops : Le plan national de mise en œuvre de nouveau actualisé

Pollution

Des experts en environnement se sont retrouvés jeudi pour actualiser de nouveau, le plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs).

Listés au niveau international dans les annexes de la Convention de Stockholm, les POPs sont des molécules toxiques contenus dans les pesticides et autres produits industriels. Ces produits chimiques restent intacts dans l’environnement pendant de longues périodes et présentent un ou plusieurs impacts nuisibles prouvés sur la santé humaine et l’environnement.

Et la Convention de Stockholm a pour objectif, de protéger la santé humaine et l’environnement contre ces polluants. Ce document oblige les Etats à aller vers l’élimination ou la restriction de la production et de l’utilisation de tous les POPs inscrits aux annexes de ladite Convention.

Notons que le Togo dispose d’un plan de mise en œuvre de cette Convention depuis 2006. Le document a été révisé en 2017. Et cette nouvelle révision fait suite à celle de janvier, et qui a permis aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ladite Convention, de faire le diagnostic des sources de rejet de ces polluants émis sur le territoire togolais.

Selon Matriyou Tchalla (Coordonnateur du projet d’actualisation de la convention de Stockholm) nous avons trois catégories de ces polluants

« On retrouve ces polluants au niveau des pesticides agricoles. Au niveau industriel, nous avons les polychlorobiphényles (PCB) rejetés lors des maintenances. La troisième catégorie constitue des rejets involontaires observés au niveau des décharges : les brûlages de déchets à l’air libre. On les qualifie de substance SMR (Cancérigène, repro-toxique et mutagène) », a-t-il expliqué.

Les travaux de cette rencontre ont permis aux experts de vérifier si les nouveaux polluants ajoutés à la liste existent au Togo, quels en sont les stocks et comment les éliminer.

« Il s’agit de voir si les nouvelles substances ajoutées sont présents sur le territoire national. Des experts sont recrutés à cet effet pour faire les inventaires, que ce soit des inventaires de pesticides périmés et obsolètes, les inventaires des PCB ou les rejets involontaires que nous appelons des retardataires de flammes », a expliqué M. Tchalla.

Rappelons que le projet de développement et de mise à jour du plan national de mise à jour de la convention de Stockholm facilite la mise en œuvre de ladite convention dans 21 pays. Il est financé par le Fonds pour l’environnement mondial. FIN

Ambroisine MEMEDE