Togo/Décentralisation : Des élus et agents communaux en formation à Lomé sur la communication digitale et visuelle des communes et la charte graphique

Vue partielle des participants

Une trentaine de maires, secrétaires généraux et responsables en communication des dix communes bénéficiaires du volet « communication digitale, marketing territorial et site web » du projet « Bonne gouvernance et décentralisation au Togo » (ProDeG IV) ont entamé ce mardi à Lomé, une formation de trois jours sur la communication digitale et visuelle des communes et la charte graphique.

La rencontre est organisée par le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, avec l’appui dudit projet.

L’objectif de la formation est d’apporter aux élus et agents de ces communes (Oti sud 1, Dankpen l, Mô2, Blitta l,  Est-Mono 1, Haho 1, Agou 1, Avé 2, Lacs 1 et Vo l) toutes les informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre d’une stratégie de communication digitale, à la création d’une charte graphique et à la préparation des cahiers de charges des sites web communaux.

Vue partielle des participants..

L’état des lieux de la communication digitale dans les 10 communes bénéficiaires du projet a révélé des initiatives nombreuses (en particulier avec Facebook, WhatsApp), mais très peu structurées à l’exception de la commune de Lacs 1. Aucune des communes ne dispose d’une stratégie de communication digitale.

« Nous allons entretenir ces élus et agents communaux sur la communication numérique en général et la communication visuelle, pour leur permettre d’avoir les outils et les méthodes qu’il faut pour mettre en place une stratégie de communication numérique, afin de communiquer efficacement », a précisé la formatrice Kadidja Traoré (Docteur en sciences de l’information et de la communication, spécialiste de la communication publique, politique et territoriale).

Plusieurs thématiques seront abordées, a-t-elle souligné : la communication (généralités), le numérique en communication publique territoriale, la stratégie de communication, la stratégie de communication numérique, et la communication visuelle.

« D’autres ateliers sont prévus pour la conception de la charte graphique et la stratégie de communication numérique », a ajouté Mme Traoré.

Vue des participants, lors de la communication de M.Afanou

A l’issue de la formation, ces élus et agents communaux devront connaître les principes et les différents outils de la communication digitale et être capables de concevoir une stratégie de communication: analyser la situation de la commune, choisir un positionnement et des cibles, fixer les objectifs, déterminer les outils de communication et les contenus, et cela sous contrainte des ressources budgétaires de la commune.

Au début des travaux, ils ont suivi une communication sur « le nouveau paradigme de la communication gouvernementale au Togo », présentée par Antoine Afanou (Conseiller en communication/Ministère de la communication et des médias).

Selon ce dernier, « les citoyens ont le droit de connaître les politiques et les activités du gouvernement ».

« Dans une démocratie fonctionnant de manière correcte, le gouvernement alimente le fil de l’actualité, en fournissant en temps utile,une information fiable au public », a indiqué M.Afanou, qui s’est largement apesanti sur les « missions » du ministère de la communication et des médias.

Rappelons que le ProDeG IV est un projet financé par la République Fédérale d’Allemagne et mis en œuvre par la GIZ. Il a pour objectif d’améliorer, dans le cadre du processus de décentralisation et de déconcentration, la bonne gouvernance locale et de renforcer l’effet de levier de l’amélioration de la gouvernance sur le développement communal.

Vue partielle des participants……

Le projet intervient dans trois domaines : (i) l’appui à la planification du développement et des investissements locaux, à la gestion numérisée des finances locales et à la gestion des recettes communales, (ii) l’appui au développement économique local et au développement des territoires; et (iii) l’amélioration du cadre institutionnel et juridique de la décentralisation et de la déconcentration. FIN

Junior AUREL