Santé : Le premier centre public de FIV inauguré par la Première dame et Dr Rasha Kelej

Dr RaKelej et Évariste Ndayishimiye président du Burundi
Dr RaKelej et Évariste Ndayishimiye président du Burundi

Le premier centre public de Fécondation In Vitro (FIV) a été inauguré au Burundi  par Dr Raha Kelej (CEO Fondation Merck) et Mme Angeline Ndayishimiye (Première dame du pays). Le personnel a également été formé par les Bourses de la Fondation Merck pour être la première équipe de soins de fertilité au Burundi.

Ces actions ont bénéficié de la collaboration du ministère de la santé, ainsi que celle du ministère de l’éducation du Burundi.

Dr Kelej a salué les efforts que la première dame du Burundi a déployé en tant qu’Ambassadrice de la campagne « Plus qu’une mère » de ladite fondation, pour soutenir le renforcement de capacités en soins de santé, briser la stigmatisation de l’infertilité et soutenir l’éducation des filles. Graâce à son soutien, la Fondation a octroyé environ 50 bourses à des médecins dans 36 spécialités médicales mal desservies au Burundi.

La visite de la sénatrice a été couronnée par le Sommet des anciens de la Fondation Merck du Burundi. La rencontre a permis de féliciter les gagnants de l’édition 2022 et de procéder à la remise des Prix de la Fondation Merck 2023. L’événement a été présidé par les deux dames, qui ont profité pour lancer un appel à candidatures pour 2 catégories de 2023, qui comprend 8 prix : médias, musiciens, créateurs de mode, cinéastes, étudiants et nouveaux talents potentiels dans ces domaines.

« Je suis très fière d’être ici aujourd’hui pour célébrer une étape aussi exceptionnelle, c’est une histoire en devenir, former la première équipe de soins de FIV et de fertilité au Burundi, afin d’être le personnel du premier centre de FIV public créé par ma chère sœur, la Première Dame du Burundi. C’est la meilleure étape pour améliorer l’accès des couples à des soins de fertilité de qualité et équitables, brisant ainsi la stigmatisation de l’infertilité autour des femmes et des couples », s’est réjoui la sénatrice.

« Je suis également fière de voir nos diplômés de la Fondation Merck partager leurs connaissances et compétences acquises avec d’autres médecins et avec des représentants des médias et des membres de la communauté dans le but de sensibiliser sur l’infertilité masculine et la prévention et la prise en charge de l’infertilité. Ce genre d’ateliers est essentiel pour créer un changement de culture et briser le silence », a souligné Dr Rasha Kelej (CEO de la Fondation Merck et Présidente de la Campagne Plus Qu’une Mère).

« Aujourd’hui, nous partageons avec tous les publics en personne et en ligne l’impact de nos programmes qui visent à transformer les soins aux patients, renforcer les capacités des soins de santé et des médias, briser la stigmatisation de l’infertilité, autonomiser les femmes, soutenir l’éducation des filles au Burundi et dans le reste de l’Afrique.

Mme Angeline Ndayishimiye s’est dit très heureuse de rencontrer et d’accueillir la CEO de la Fondation Merck et son équipe au Burundi. « Nous avons lancé nos programmes conjoints en 2020 et sommes heureux de lancer officiellement ces programmes importants, et de célébrer également une étape importante de succès et d’impact. Nous avons travaillé dur avec la Fondation Merck au cours des trois dernières années pour entrer dans l’histoire en offrant une formation spécialisée aux premiers spécialistes dans de nombreux domaines du secteur public, transformant ainsi le paysage de la protection des brevets dans notre pays », a expliqué la première dame du Burundi. 

Sur la cinquantaine de bourses Merck, 35 ont été octroyées sur des cours de Master sur le diabète et des diplômes Post-Universitaire sur le diabète, endocrinologie et médecine cardiovasculaire préventive. Cela a fourni au Burundi son tout premier centre du diabète qui a été créé par l’un des diplômés du Master de la Fondation Merck.

La sénatrice Egyptienne a dit que, pour les cours de Master sur le Diabète (dispensé en français et en anglais), un jeune médecin de chaque province du Burundi a été inscrit. Une fois terminé, ces médecins peuvent établir des cliniques du diabète dans leurs centres de santé ou hôpitaux respectifs dans le but d’aider à prévenir et à prendre en charge la maladie dans leurs communautés respectives.