Rapport sur le développement humain 2021-2022 : Le Togo enregistre un « progrès notable »

Mme Binta Sanneh (à droite) remettant un exemplaire du rapport à Mme Sandra Ablamba Johnson

Le gouvernement togolais et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont lancé ce vendredi à Lomé, le Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2021/2022, qui consacre un « progrès notable » du Togo dans les indices.

Cette cérémonie fait suite à celle organisée au niveau mondial le 8 septembre 2022 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Selon le rapport, l’indice de développement humain du Togo est passé de 0,515 en 2019/2020 à 0,539 en 2021/2022, classant le pays 162ème sur 191 pays dans le rapport 2021/2022 contre 167ème dans le rapport 2019/2020 soit un gain de 5 places.

Autre élément important: la tendance de la performance économique facilitée par la résilience du pays grâce aux efforts du gouvernement, a contribué à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Ainsi, l’espérance de vie à la naissance est passée de 61 ans en 2019/2020 à 61,6 ans en 2021/2022.

La table d’honneur, lors de la cérémonie

Par ailleurs, le revenu national brut a également connu une hausse passant de 1 602 dollars en 2019/2020 à 2.167 dollars en 2021/2022.

Dans son intervention, Mme Sandra Ablamba Johnson (ministre, secrétaire général de la présidence de la République) a exprimé ses sincères remerciements aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs du secteur privé et de la société civile et à tous les acteurs qui de près ou de loin œuvrent aux côtés du gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.

« C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au président de la République, Faure Gnassingbé, pour son leadership éclairé, son implication personnelle dans l’orientation et le pilotage stratégique des actions de développement de notre pays en général et pour sa politique de renforcement du capital humain en particulier », a-t-elle salué.

Mme Ablamba Johnson a invité « tous les acteurs au développement à faire un bon usage du présent rapport en analysant profondément les constats, enseignements et recommandations afin d’orienter les politiques et stratégies de développement ».

Intitulé « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation », le rapport indique également que l’humanité a déjà connu les maladies, les guerres et les dérèglements climatiques. Mais la convergence de pressions planétaires déstabilisantes, d’inégalités croissantes, de transformations sociales radicales visant à alléger ces pressions et d’une polarisation généralisée, génère des sources d’incertitudes nouvelles, complexes et interactives pour la planète et ses habitants.

« Des moyens innovants doivent être identifiés, pour surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés, tout en travaillant ensemble pour promouvoir la justice sociale et l’équité pour tous », a indiqué Mme Binta Sanneh (représentante résidente du PNUD au Togo).

Vue partielle de l’assistance

« Il est nécessaire d’adopter une approche holistique pour assurer un développement plus inclusif et durable, qui tienne compte des aspects économiques, sociaux et environnementaux. Des synergies et complémentarités sont indispensables, pour créer un monde dans lequel chaque individu a la possibilité de réaliser son potentiel, peu importe son origine ou son milieu social », a-t-elle précisé.

Rappelons que le rapport sur le développement humain publié depuis 1990 par le PNUD est l’une des contributions phares de l’institution aux débats sur les problématiques de développement dans le monde.

Le document dresse à travers un thème central, l’état des lieux des dimensions multisectorielles, en mettant en lumière les défis qui entravent le développement humain durable. FIN

Chrystelle MENSAH/ Rédaction