Diplomatie : Faure Gnassingbé chez Emmanuel Macron mercredi, plusieurs sujets dont la « lutte contre le terrorisme » au centre de l’entretien

Le président Faure Gnassingbé @Photo Archives

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, sera reçu mercredi à Paris (France) par son homologue français Emmanuel Macron, les questions liées à la sécurité seront au menu des échanges notamment la « lutte contre le terrorisme ».

« À l’invitation du Président de la République Française, Emmanuel Macron, le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, effectue une visite officielle à Paris ce 10 mai 2023. Les échanges entre les deux dirigeants porteront notamment sur la coopération bilatérale et sur des questions d’ordre régional en lien avec la sécurité et le maintien de la paix », souligne un communiqué de la présidence togolaise.

« Le diner prévu à l’Élysée devrait, en effet, être l’occasion d’évoquer le rôle notable du Togo dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et l’extrémisme violent en Afrique de l’ouest et dans le Sahel, ainsi que l’engagement constant de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé pour la paix et la stabilité régionales », précise le texte.

La plupart des pays de la sous-région ouest africaine font face à des attaques terroristes. L’extrême-nord du Togo est aussi confronté à des incursions de groupes terroristes. Une « quarantaine » de soldats togolais et une « centaine » de civils ont été tués depuis le début de ces attaques en novembre 2021, selon le bilan dressé le 27 avril dernier par le président Faure Gnassingbé. La moitié des civils tués ne sont pas des togolais.

« Fruits de la discrète et efficace diplomatie de la paix portée par le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé », poursuit  le communiqué « les succès togolais en matière de résolutions de crises et de conflits constituent un apport appréciable à l’expression d’une voix africaine légitime et pertinente dans le cadre de la recherche d’une solution multilatérale globale aux crises complexes que vit le monde à l’heure actuelle ».

Le président togolais a joué un rôle exceptionnel dans la libération en janvier dernier, des 49 soldats ivoiriens arrêtés et écroués à Bamako, soupçonnés d’être des « mercenaires ». FIN

Junior AUREL