Sommet de l’Industrie financière africaine (AFIS) : « Une belle occasion pour penser l’avenir de la finance africaine » (Faure Gnassingbé)

Faure Gnassingbé, lors de son intervention

Le premier Sommet en présentiel de l’Industrie financière africaine (AFIS) s’est ouvert ce lundi à Lomé, « une belle occasion pour penser l’avenir de la finance africaine », a salué le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé à l’ouverture des travaux.

AFIS 2022 est organisé en partenariat avec l’IFC, organisation du Groupe de la Banque mondiale consacrée au secteur privé, avec le gouvernement togolais.

Cette rencontre se tient sous le signe de la relance économique du continent à travers le développement d’une industrie financière compétitive, innovante, inclusive et durable.

Plus de 800 décideurs de la finance africaine réunis à Lomé pour construire une industrie financière africaine, souveraine et innovante.

Victoire Tomégah Dogbé (à droite), Premier ministre

Dans son discours d’ouverture, le président Faure Gnassingbé s’est félicité du choix de Lomé pour abriter cette importante rencontre sur l’industrie financière en Afrique. La capitale togolaise est reconnue comme plateforme d’envergure sur le plan bancaire et financier.

« Le futur de la finance africaine se construira sur la collaboration entre les gouvernements et le secteur financier. Le Togo travaille sans relâche pour conforter son rôle de porte d’entrée naturelle de l’Afrique de l’Ouest et de plateforme pour l’industrie financière au niveau panafricain, dans le cadre de sa feuille de route 2025 », a-t-il souligné.

« Au moment où l’Afrique commençait à se remettre de l’impact de la Covid-19, la guerre en Ukraine a accentué les crises énergétique et alimentaire, plongeant ainsi des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté, a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique. Cette réunion des décideurs du secteur financier intervient à un moment charnière. Nous devons trouver des solutions innovantes pour renforcer le rôle du secteur privé dans la transformation des économies africaines – à travers le financement du commerce et de l’action climatique, la transformation digitale et le soutien aux petites et moyennes entreprises – pour un avenir durable et inclusif », a martelé Faure Gnassingbé.

La présidente de l’Assemblée nationale (à gauche)

Malgré le contexte économique mondial peu favorable, le Président de la République s’est montré confiant en la capacité des acteurs étatiques et du secteur privé à trouver les voies et moyens pour une sortie de crise.

« Comme toute crise, celle d’aujourd’hui trouvera les voies de sa résolution, un nouvel équilibre macroéconomique s’imposera et l’optimisme reviendra », a-t-il ajouté.

Selon Amir Ben Yahmed (président de l’Africa Ceo Forum), « AFIS vient combler un besoin essentiel pour l’avenir et la souveraineté de l’industrie financière africaine ».

« Il fallait créer une plateforme au service de ce secteur pour en faire le moteur des politiques de croissance et accélérer l’intégration régionale. Réunir banquiers, assureurs, opérateurs télécom, fintech, acteurs des marchés de capitaux et régulateurs est indispensable si nous voulons relever ces défis. Je voudrais également réitérer mes remerciements au Président Faure Gnassingbé qui a été l’un des premiers à croire en ce projet et à nous soutenir pour son organisation », a-t-il poursuivi.

Vue partielle de l’assistance

Pendant deux jours, plus d’une trentaine de conférences, ateliers et tables rondes permettront aux leaders de l’industrie africaine de contribuer à la relance économique du continent.

AFIS se positionne comme un lieu de dialogue incontournable entre les représentants des secteurs public (ministres de l’Économie et des Finances, banquiers centraux, régulateurs) et privé (dirigeants des plus grandes institutions financières, banquiers, assureurs, fintechs et opérateurs de mobile money, marchés de capitaux…). FIN

Junior AUREL