Journée mondiale de la protection civile: Le ministre Damehame Yark appelle à renforcer la solidarité collective pour mieux affronter les différentes situations d’urgence

Le général Damehame Yark

La communauté internationale célèbre, aujourd’hui 1er mars, la journée mondiale de la protection civile, sous le Thème : «Protection civile et gestion des populations déplacées en cas de catastrophe et de crise ; rôle des volontaires et lutte contre les pandémies».

A cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Gal. Damehame Yark, a livré un message, hier à son cabinet, soulignant la nécessité d’enclencher et de renforcer une solidarité collective autour de la protection civile, surtout dans la prévention et la lutte contre les risques de catastrophes de toute nature, particulièrement la gestion des déplacements internes et des réfugiés.

Chaque 1er mars, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la protection civile. Placée cette année sous le thème : «Protection civile et gestion des populations déplacées en cas de catastrophe et de crise, rôle des volontaires et lutte contre les pandémies», cette journée relance l’impérieuse nécessité d’entreprendre, d’une manière concertée, des actions pour juguler, un tant soit peu, le phénomène des catastrophes aux conséquences désastreuses pour nos populations, ainsi que pour nos économies qui sont encore fragiles, a rappelé le ministre Damehame Yark de la Sécurité et de la Protection civile, dans son message de circonstance livré, hier à son cabinet à Lomé.

Il a renseigné sur l’esprit du thème de l’édition.

Selon lui, à travers ce thème «la communauté internationale invite les Etats à reconnaître la valeur ajoutée des actions des volontaires, premiers acteurs de secours, à les impliquer davantage dans la prévention des causes sous-jacentes des déplacements des personnes et à renforcer leurs capacités en matière de prise en charge des personnes déplacées internes et des réfugiés».

De ce fait, il est important de développer et de promouvoir une participation accrue des volontaires dans toutes les différentes phases du cycle de gestion des catastrophes et de capitaliser leurs potentiels, afin d’avoir des communautés plus résilientes pour le développement durable de notre pays.

Ce thème est aussi un appel au renforcement des législations nationales en faveur du développement du volontariat dans la protection civile.

Plusieurs actions menées en faveur des déplacés internes et des réfugiés au Togo.

Concernant le Togo, le ministre Yark a fait noter que plusieurs actions ont été menées en faveur des déplacés internes et des réfugiés. Au titre de ces actions, il a dit que le Togo a ratifié les différentes conventions relatives à la protection des réfugiés. Il s’est doté d’une loi, le 24 août 2016, portant statut de réfugié au Togo et d’une Commission de Recours.

Le Togo a également adhéré aux différents instruments relatifs aux Droits de l’Homme.

«Le 1er janvier 2018, l’opération du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) au Togo a été internalisée suite à une décision de la Troïka prise en 2015.

De même, la création de la Coordination Nationale d’Assistance aux Réfugiés et déplacés (CNAR) et de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) montrent à suffisance l’intérêt que notre pays accorde à la gestion de ces groupes vulnérables et à la protection des poplations en général», a-t-il indiqué. A cet égard, le Gal Yark a rendu un vibrant hommage au président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, «pour son dévouement sans faille à la cause de la protection civile et surtout en matière de résilience de nos populations. Grâce à son leadership éclairé, notre pays a vaillam- ment réussi le défi de la COVID-19, avec la prise des mesures sanitaires, économiques et sociales pour endiguer cette crise mondiale et en minimiser les impacts».

Constituer des équipes opérationnelles de volontaires de la protection civile.

Au-delà de ces initiatives, le ministre Yark estime qu’il est nécessaire d’enclencher et de renforcer une solidarité collective autour de la protection civile. Pour lui, l’une des stratégies est de constituer des équipes efficaces et opérationnelles de volontaires de la protection civile, afin de renforcer la résilience des communautés.

«Ces volontaires constitueront une ressource précieuse dans le cadre de la gestion des populations déplacées en cas de catastrophes naturelles et/ou anthropiques.

Cela engage, non seulement les pouvoirs publics à tous les niveaux (national, régional, local), mais aussi et surtout la société civile, les opérateurs économiques, les élus locaux, les leaders d’opinion, à mettre en synergie les différentes actions qui y concourent».

Au passage, le ministre a salué l’engagement des volontaires dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 au Togo, en rappelant qu’ils se sont fortement mobilisés aux services des communautés à travers les actions de sensibilisation des volontaires d’engagement citoyen, la confection et la distribution des masques de protection, la fabrication et le partage de savon liquide, etc..

Il a exhorté tous les acteurs de la protection civile à plus d’ardeur et de détermination pour mieux affronter les différentes situations d’urgence présentes ou à venir, afin de préserver ou sauver des vies, des biens et/ ou l’environnement.

Le ministre a renouvelé sa gratitude aux partenaires, Etats et organisations internationales, principalement à l’OIPC, la représentation du Système des Nations Unies, la Banque Mondiale et l’ambassade des Etats-Unis au Togo pour leurs soutiens multiformes et constants dans la gestion des situations d’urgence et de catastrophes au Togo.

La Journée Mondiale de la Protection civile (JMPC) a été instituée à la 9e Assemblée générale en 1990, par l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) pour sensibiliser les communautés sur les rôles et responsabilités des services nationaux de la protection civile, de la défense civile, de la sécurité civile et de la gestion des situations d’urgence qui consistent à la sauvegarde des vies, des biens et de l’environnement.

Bernardin ADJOSSE (Togo Presse)