Les principaux acteurs des faîtières du réseau des Organisations des Producteurs de Coton (OPC) des régions des Plateaux et Maritime ont démarré samedi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours, pouvant leur permettre de mieux cerner les principes de leur structure et les valeurs coopératives, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Prennent part à cette formation, des membres des organes de gestion ainsi que les techniciens des faîtières du réseau des OPC.
La rencontre est organisée par la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC) avec l’appui financier du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) à travers la sous-composante « appui au développement des cultures d’exportation, volet coton ».
L’objectif visé par les organisateurs de cette formation est de permettre aux participants de revoir leur organisation en vue de s’adapter au nouveau contexte de restructuration des ressources humaines pour une pratique de saine gouvernance.
Les participants feront également la relecture des textes organiques. Ils doivent aussi revisiter la manière de gouverner les groupements au niveau de la base.
Les discussions permettront également aux participants de comprendre la nouvelle organisation du réseau et l’importance de l’équipe de gouvernance, ainsi que le processus de prise de décision et de délégation des pouvoirs et des responsabilités.
« Le but final visé est d’amener les producteurs à accroître la production », a souligné Momare Sibitidja (président du Conseil de surveillance de la FNGPC).
Selon sa vision, la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) prévoit atteindre en 2022, 200.000 tonnes de coton avec un rendement amélioré de 1,600 tonne à l’hectare.
Ce qui a poussé la NSCT à se lancer depuis avril dernier, dans une vaste campagne de remobilisation des producteurs.
« Pour ce qui concerne la campagne en cours, notre vision, c’est d’emblaver 160.000 hectares et faire en sorte que la production atteigne 160.000 tonnes sur le plan national, ce qui va nous permettre de prendre un bon départ pour pouvoir répondre aux exigences de notre prévision à l’horizon 2022 », a souligné M. Momare.
Rappelons que le Togo a inscrit la filière cotonnière dans une vision stratégique sur 10 ans, à travers un document d’orientation stratégique élaboré avec l’appui de la Banque mondiale : atteindre d’ici 2022, au moins 200.000 tonnes de coton-graine de 95% de premier choix, avec un rendement moyen de 1600 kg/ha et produire plus 85% de coton fibre de qualité de tête. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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