Sommet de Lomé : Le projet de charte « consacre un important volet à la lutte contre la criminalité et les menaces en mer » (gouvernement)

Le projet de charte qui sera soumis à la validation des chefs d’Etat lors du sommet de l’Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritime, prévu du 10 au 15 octobre à Lomé, « consacre un important volet à la lutte contre la criminalité et les menaces en mer », a indiqué le gouvernement togolais.

Plus de 3.000 invités dont 25 à 30 chefs d’État et de gouvernement sont attendus dans la capitale togolaise pour ce sommet qui a pour objectif de définir une stratégie commune de lutte contre l’insécurité maritime en Afrique et promouvoir l’économie bleue marine.

C’est la première fois que les chefs d’État et de gouvernement des 54 pays de l’Union africaine se réuniront sur une thématique si importante : la sécurité et la sûreté maritime.

Principal enjeu de ce grand sommet : la charte de Lomé. Une fois adoptée dans la capitale togolaise, cette charte sera soumise au Conseil de sécurité de l’ONU et viendra aider les pays africains à avoir un texte contrayant pour mener à bien la lutte contre l’insécurité maritime.

« La charte de Lomé établit les fondements des principales obligations des Etats parties tout en réaffirmant l’effet des traités et des accords bilatéraux, régionaux et internationaux régissant la matière », souligne le gouvernement dans son communiqué du conseil des ministres tenu vendredi.

Le texte qui s’appuie sur la Stratégie Africaine Intégrée des Mers et des Océans à l’horizon 2050, adoptée par la conférence de l’Union Africaine en janvier 2014, poursuit le gouvernement, « traitera des mesures de prévention et de lutte contre la criminalité maritime, ainsi que des engagements et des devoirs des États Parties en termes de mesures socio-économiques à prendre ».

« Le projet de charte, traite également de l’économie bleue qui à travers la pêche, l’aquaculture, le tourisme maritime, le développement des installations portuaires, entre autres, permettra de créer des emplois, mais aussi d’assurer une exploitation raisonnée, judicieuse et pérenne des ressources disponibles », précise le communiqué lu sur les médias d’État par le ministre en charge de la communication Guy Lorenzo.

Il prévoit également la création d’un « fonds de sécurité et de sûreté maritimes afin de rendre les Etats autonomes dans la prévention et la lutte ». FIN

Junior AUREL

www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24