Projet « suivi sur des droits de l’enfant » : Une vingtaine de journalistes mieux outillés ce vendredi à Lomé

Une vingtaine de journalistes des médias (public et privé) venus des régions du Togo ont été mieux outillés ce vendredi à Lomé sur la vulgarisation du document de suivi des droits de l’enfant, réalisé par les Organisations de la Société Civile afin de mieux sensibiliser les populations, a constaté une journalistes de l’Agence Savoir News.

L’ouverture des travaux présidée par Mme Bassasso Alitiloh (Représentante du ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation) s’est déroulée en présence de M Sébastien Ségniagbéto (coordonnateur du projet « Suivi des droits des enfants »).

Organisé par le Réseau des Journalistes et Communicateurs spécialisées en Education (RJCE) avec l’appui financier et technique du plan Togo, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de suivi des droits de l’enfant, démarré en janvier 2015 et qui s’étend sur une durée d’un peu plus de 3 ans.

Il vise à voir comment les engagements pris par l’Etat togolais au niveau international sont mis en œuvre, à analyser les forces et faibles de cette phase de mise en œuvre pour aboutir à une jouissance plus ou moins parfaite des droits de l’enfant.

Selon Mme Reine Ama Iroukora (Membre du bureau exécutif du RJCE), le Togo a ratifié de nombreux traités, conventions et protocoles internationaux relatifs aux droits de l’enfant dont la Convention des Droits des Enfants (CDE) et le Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE). Et sur le plan national, le Togo dispose également du code de l’enfant adopté en 2007.

En dépit de ces textes légaux, il est à relever que dans la réalité, la perception des droits de l’enfant reste encore problématique dans la majorité des communautés.

« Bon nombre d’enfants ne jouissent pas pleinement de leurs droits, ils continuent d’être confrontés aux violences et abus de toutes sortes aussi en milieu scolaire, qu’au sein des familles et des communautés. Raison pour laquelle cette formation a été organisée à l’intention des journalistes, qu’ils jouent pleinement leur rôle de communication, afin d’amener le gouvernement à veiller à l’application des textes » a-t-elle indiqué.
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Pour Mme Alitiloh, des efforts ont été faits et continuent de se faire par le gouvernement à travers le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation avec l’appui de ses partenaires pour lutter contre les violations flagrantes des droits de l’enfant.

Cette formation contribuera à coup sûr à sensibiliser les populations sur les pratiques dont sont encore victimes les enfants dans nos communautés notamment les abus et exploitations de tout genre, la négligence et les violences, a-t-elle souligné.

« Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner des organisations de la société civile en vue d’une plus grande mobilisation autour des questions de développement et des défis auxquels nous faisons face dans notre pays, notamment en matière de promotion et de protection des droits enfants », a ajouté Mme Alitiloh. FIN

Abbée DJAGLO

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