Etude sur l’entretien des infrastructures routières dans l’UEMOA: Des experts en atelier au siège de la BOAD à Lomé pour valider le document

Une soixantaine d’experts des huit Etats membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont entamé ce lundi au siège de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) à Lomé, deux jours de conclave en vue de valider l’étude sur l’entretien routiers dans les pays de l’Union, a constaté l’Agence Savoir News.

L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre des infrastructures et des transports M. Ninsao Gnofam en présence de M. Christian Adovèlandé, président de la BOAD.

L’étude sur l’entretien routier dans les pays de l’UEMOA a été initiée à la demande des Etats membres de l’UEMOA, soucieux de la situation des infrastructures routières qui restent fortement caractérisées par une détérioration rapide et par une insuffisance des financements publics pour leur entretien.

Selon M.Adovèlandé, la part du commerce intra-régional dans le total des flux commerciaux de l’Union a été renforcée et consolidée grâce à l’amélioration de l’Etat des différents réseaux routiers.
Entre 2009 et 2013, les échanges ont progressé en valeur absolue de 122%, selon le dernier rapport sur la surveillance commerciale dans l’espace UEMOA.
Le défi majeur à relever demeure l’entretien de ces infrastructures qui représentent plus de 70% des transactions de la zone.
Cette étude a permis de faire l’état des lieux des travaux d’entretien et l’état des besoins globaux en entretien routier, afin de dégager de nouvelles pistes pour les années à venir.

« Le financement des infrastructures routières a un coût très élevé, mais en face il y a aussi la problématique de l’entretien de ces infrastructures. Les différentes réformes mise en place dans nos Etats ont remis en cause les anciens fonds d’entretien routier et il nous faut repenser aujourd’hui à de nouveaux fonds », a précisé le ministre des transports.

« Au Togo par exemple, les fonds d’entretien des routes sont recueillis des droits d’assises sur les produits pétroliers et des droits de passage au niveau des postes de péages, ce qui est totalement insignifiants par rapport aux besoins réels. Nous avons donc proposé plusieurs pistes que nous avons relevées, afin de mieux entretenir nos infrastructures routières », a-t-il souligné.

Ce conclave servira donc à la validation des conclusions de l’étude, afin de permettre aux Etats de s’approprier des recommandations qui seront dégagées à l’issue de la rencontre.

Le rapport final contenant les différentes propositions de ces experts, sera remis aux autorités à la fin de cette rencontre. FIN

Chrystelle MENSAH/ Félix DJOSSOU (Stagiaire)

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