Journée de l’environnement : Séance de sensibilisation ce vendredi à Lomé sur le rejet du mercure et ses conséquences sur la santé, initiative de l’ANCE

Des responsables de l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement ont tenu ce vendredi une conférence de presse, rencontre au cours de laquelle l’assistance a été sensibilisée sur les sources de production, d’utilisation et de rejet du mercure au Togo ainsi que ses conséquences sur la santé et l’environnement.

Il s’agit pour les responsables de l’ANCE, de promouvoir la santé publique et la protection de l’environnement à travers la conscientisation de la population sur les effets nocifs du mercure.

Une présentation à été faite par Mme Adjivon-Todjro Delalom, environnementaliste, chargé du projet à l’ANCE-Togo. Dans son exposé, cette dernière à d’abord défini le mercure comme étant « un élément chimique de symbole Hg et de numéro atomique 80, qui est toxique pour l’organisme humain même à faible concentration ».

Selon un rapport de l’OMS, « le mercure est l’un des dix produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique ».

« Le mercure se retrouve dans certains éléments tels que les thermomètres, les lampes, les piles et les produits cosmétiques surtout ceux qui éclaircissent la peau, les désinfectants comme le mercurochrome et le clinker pour la fabrication du ciment ».

Selon des chiffres officiels, en moyenne 5.422.167 piles à mercure sont importés par an. La consommation moyenne annuelle de savon contenant de mercure (Mekako; Jaribu….) est de 4 tonnes par an.

Mme Adjivon-Todjro Delalom a souligné que les problèmes générés par le mercure sont d’ordre spécialement sanitaire et environnemental.

« Le mercure est un neurotoxique particulièrement dommageable pour le développement du fœtus et des jeunes enfants. Il entraîne des maladies neurologiques, des troubles de la parole, les maux de tête, de tremblements des pieds et des mains etc…. Une exposition élevée peut conduire à la mort », a-t-elle averti.

« La population doit être informée et sensibilisée sur les méfaits du mercure. Le gouvernement doit également être encouragé, afin de ratifier la convention de Minamata sur le mercure », a souligné Mme Adjivon-Todjro Delalom.

Précisons que la Convention Minamata, signée en octobre 2013, a pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composées du mercure. FIN

Nadia SABI/ Rédaction

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