La première revue annuelle du Plan Cadre des Nation Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF), a été lancée ce jeudi à Lomé lors d’une séance présidée par le ministre de la planification Djossou Sèmodji en présence de Mme Khardiata Lo N’diaye, Représente résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Togo.
L’UNDAF est le document stratégique commun des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au niveau du pays. Il définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités et besoins nationaux, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), des conférences, sommets et conventions internationaux et des instruments relatifs aux droits de l’homme des Nations Unies.
Le nouveau cycle de coopération s’étend sur la période 2014 à 2018. Et pour la mise en œuvre de l’UNDAF, les Nations Unies projettent d’investir au Togo, 129.861.865 dollars US soit environ 65 milliards de FCFA, souligne un communiqué du SNU dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Depuis un an, ce plan est mis en œuvre et l’Etat togolais a mis en place un mécanisme visant à dresser le bilan annuel, afin de mesurer les résultats obtenus.
Selon Edgard Doevi (Directeur Général de la Mobilisation de l’Aide et du Partenariat), trois secteurs ont notamment bénéficié de ce plan d’action : agriculture, social et infrastructures.
Mme Khardiata Lo N’diaye a pour sa part, salué la qualité de la participation de l’ensemble des partenaires des agences du Système des Nations Unies, chargées de la mise en œuvre des programmes d’assistance au développement.
« Je voudrais ici, vous rassurer de la disponibilité des Nations Unies, l’équipe présente ici, mais également les agences non résidentes qui développent des programmes dans le pays pour continuer d’accompagner le Togo dans le renforcement de ses résultats de développement, dans le renforcement de ses capacités de planification, de suivi-évaluation des résultats de développement », a-t-elle souligné.
Précisons que pour parvenir à l’élaboration du nouveau cycle de coopération, le gouvernement togolais, les agences des Nations Unies au Togo ainsi que leurs partenaires opérationnels ont ensemble identifié les objectifs de développement à atteindre à l’horizon 2018.
Tout en s’alignant sur les priorités nationales, notamment celles consignées dans la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), les différentes parties ont privilégié les domaines d’intervention où les agences des Nations Unies présentent un avantage comparatif, mettant l’accent sur les complémentarités, les synergies et la programmation conjointe.
Au total, trois axes d’intervention ont été identifiés conjointement avec les partenaires nationaux. Il s’agit de :
L’amélioration de la sécurité alimentaire, de la résilience des communautés aux changements climatiques et de l’accès des jeunes et des femmes à l’emploi
L’accès plus équitable des populations, notamment les plus vulnérables, aux services sociaux de base de qualité
L’amélioration des capacités institutionnelles et des acteurs à l’échelle nationale et locale pour la réduction des inégalités, la modernisation de l’Etat, la consolidation de la paix, la démocratie et la promotion des droits de l’homme. FIN
Nadia SABI/ Rédaction
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