Sommet sur la sécurité maritime prévu le 7 novembre à Lomé : Les acteurs de la navigation maritime mieux outillés ce jeudi sur les enjeux de cette grande rencontre

Les acteurs de la navigation maritime du Port Autonome de Lomé ont été mieux outillés ce jeudi sur les enjeux du prochain sommet de l’Union africaine (UA) sur la sécurité maritime prévu le 7 novembre à Lomé. La rencontre a été animée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération Robert Dussey.

Les Premiers responsables du Port, ainsi que des directeurs généraux des sociétés de navigation maritime ont assisté à cette rencontre. L’intervention du ministre est axée sur trois grands points : (i) l’insécurité maritime en Afrique : cas du golfe de Guinée, (ii) Conférence de Lomé et (iii) la Contribution des acteurs de la Navigation maritime à la tenue de la conférence de Lomé.

Le choix porté sur Lomé pour abriter ce sommet s’explique par le fait que le Togo avait inscrit, à l’ordre du jour de la 23ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Malabo (Guinée Equatoriale), le point sur la piraterie maritime.

Cette proposition a été très favorablement accueillie par la Conférence, qui a perçu la proposition togolaise comme étant le premier acte concret entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Décision sur la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050).
Selon M.Dussey, les facteurs d’instabilité dans le golfe de Guinée sont liés à deux enjeux à savoir : l’appropriation des richesses et la régulation des trafics.

« La piraterie et le brigandage maritime se sont amplifiés au cours de ces dernières années du fait de la faiblesse de certaines institutions étatiques et des dispositifs de surveillance des côtes qui n’ont pu empêcher la circulation incontrôlée des armes légères et de petit calibre. Ils ont pour épicentre la région du delta du Niger, sur la côte du Nigeria, d’où ils ont progressivement essaimé vers d’autres pays riverains (Côte d’Ivoire, Bénin, Togo), produisant un impact négatif sur leur économie », a-t-il souligné.

Et c’est la « persistance de l’insécurité maritime » qui a amené le Togo à prendre l’initiative d’abriter ce sommet, a précisé M.Dussey.

Au moins 4.500 délégués à travers le monde sont attendus à cette grande rencontre qui sera axée sur deux grands points : « La Coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime » (Piraterie maritime, Pêche illicite et les trafics illicites de tout genre transitant en mer) et la « Sécurité maritime et développement » (Préservation de l’environnement marin et Mer comme facteur de développement).

« D’une manière générale, la conférence de Lomé entend apporter des réponses appropriées, globales et panafricaines aux problèmes de l’insécurité maritime, à travers la mobilisation et la conjugaison des efforts et des moyens pour enrayer les fléaux, visés, afin de faciliter la navigation maritime, d’une part, et d’assurer la mise en œuvre effective de la Stratégie AIM 2050, d’autre part », a souligné le ministre.

Il a invité les acteurs de la navigation maritime à se mobiliser aux côtés du gouvernement, afin de lui apporter l’appui multiforme nécessaire à la réussite de cet important sommet.

« La volonté politique affirmée des Etats membres de l’Union Africaine d’enrayer tout acte répréhensible entrepris en mer, répond à leur farouche détermination de construire une Afrique économiquement forte et socialement viable à travers notamment la promotion d’une économie bleue marine florissante », a conclu M.Dussey. FIN

Junior AUREL

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